Le ministre des Sports et de l'Education physique a pratiquement levé le lièvre mercredi en annonçant devant la Commission des Finances et du budget de l'Assemblée nationale la candidature du Cameroun à l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019.
Pour une bonne nouvelle, c'en est une. Et si cette initiative louable venait à se concrétiser, notre pays abriterait pour la deuxième fois la CAN, 47 ans après l'édition de 1972. Pour un pays peu habitué à accueillir des compétitions sportives d'envergure, c'est un challenge tout particulier. Aux yeux de certains observateurs, la situation du Cameroun en matière sportive relève du paradoxe. Côté cour, le pays s'est imposé depuis trois décennies comme l'une des places fortes du sport en Afrique. Le palmarès le plus éloquent, c'est en football avec quatre CAN et une médaille d'or olympique remportées, sans oublier les quarts de finale de Coupe du monde. Côté jardin, l'insuffisance et le délabrement des installations sportives qui sont loin de refléter nos potentialités réelles. La conséquence logique c'est la trop grande discrétion du Cameroun en matière d'organisation des grands événements sportifs.
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