La décision est intervenue suite aux affrontements ayant opposé dans la nuit de dimanche à lundi et jusqu'à ce matin, des groupes de soldats de l'armée régulière et ceux du vice-président limogé, Riek Machar, a-t-on appris de sources concordantes
Les autorités du pays accusent les partisans du vice-président limogé, Riek Machar, d'être à l'origine de l'attaque du Quartier général de l'armée loyale. Malgré cela, Juba affirme qu'elle « contrôle » la situation. Selon Jok Madut Jok, responsable d'un institut de recherche sur le Soudan, des tirs d'artillerie et d'armes à feu ont duré toute la nuit et se sont poursuivis lundi matin. « Cela vient de groupes qu'on dit fidèles à Riek Machar. Ce n'est pas la première fois qu'il emploie ce genre de méthode forte pour affirmer son pouvoir », a précisé Jok Madut Jok.
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