Cape Town — Le président de la Commission de l'Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma a appelé les gouvernements et le secteur minier à travailler ensemble pour identifier les compétences requises par l'industrie et offrir l'éducation, la recherche, la formation et le développement de la technologie nécessaires.
Mme Dlamini-Zuma qui a pris la parole lors de l'ouverture du Colloque ministérielle, Mining Indaba en cours, a dit: «Pour que l'Afrique s'industrialise, éradiquer la pauvreté et donne de l'espoir à ses jeunes générations, elle a besoin d'une révolution des compétences».
Elle dit: «Le résultat de ce processus de transformation final devrait montrer le visage d'une Afrique intégrée, prospère et humaniste, en paix avec elle-même et qui occupe sa place dans le monde».
Elle a souligné que le secteur minier doit se transformer de ses enclaves où seuls quelques-uns prospèrent tandis que d'autres restent dans la pauvreté. Elle ajoute, le secteur «doit catalyser et contribuer à la croissance et au développement à grande échelle de l'Afrique et entièrement intégrés dans un seul marché africain».
Elle dit: «Nous devons travailler secteur par secteur, et région par région, établir des liens en aval dans l'enrichissement des minerais et la fabrication et des liens, en amont, dans les biens d'équipement d'exploitation minière et les industries de produits consommables et de services.
Le président de la CUA a informé les participants de la réunion que le Rapport sur les mouvements financiers illicites sera publié par un Groupe de haut niveau dirigé par l'ancien Président de l'Afrique du Sud, Thabo Mbeki, à la Conférence conjointe des ministres des finances et de la planification de la CEA et de la CUA en mars 2014. Elle dit: «Contrairement à l'idée préconçue, la plupart des mouvements illicites proviennent d'entreprises utilisant des techniques telles que la méthode des prix de transfert et autres, et non de politiciens corrompus».
Mme Dlamini Zuma a invité le secteur minier à participer aux débats sur le Programme de «l'UA 2063» et a fait remarquer que, dans l'avenir, l'Afrique devrait discuter de problèmes différents de ceux qui existent aujourd'hui.
Elle dit: «Nous espérons que le secteur minier travaillera avec nous pour s'assurer que les recommandations pour mettre fin à ces pratiques qui émanent du Groupe de haut niveau soient mises en œuvre, et que le capital africain soit orienté vers le développement de l'Afrique». Elle souligne que les travaux des partenaires du Projet Afrique Extraction minière doivent aussi assurer la transparence dans les contrats, renforcer les capacités de négociation des contrats et établir une gouvernance responsable. Cela rassurerait les africains de voir que les résultats et l'impact des rentes et impôts de nos ressources minérales, sont aussi importants que la collecte efficace des rentes et taxes de ces ressources».
Parmi les orateurs figuraient Jonathan Moor, Vice-Président et Directeur général de Mining Indaba LLC, Veston Malango, Président Directeur-général de la Chambre des mines, de la Namibie et le Ministre de l'Afrique du Sud, Susan Shabangu, du ministère des Ressources minérales. Les exposés sont l'œuvre de Paulo de Sa de la Banque mondiale, Rama Ayman de KPMG et Roger Baxter, de la Chambre des mines d'Afrique du Sud.
Les ministres d'environ 34 pays, des représentants des Chambres de mines, des sociétés minières, de la Commission de l'Union africaine, des financiers et investisseurs et partenaires pour la mise en œuvre du Centre africain pour le développement minier ont pris part au Symposium.