Cape Town — Lors de la journée du Projet Afrique Extraction minière, à Mining Indaba, Fatima Haram Acyl, Commissaire de l'Union africaine pour le commerce et l'industrie, dit que le Projet Afrique Extraction minière est une responsabilité partagée, dont la mise en œuvre nécessite la collaboration de nombreux acteurs, y compris du secteur privé et de la société civile, des parlements, partenaires de financement et des gouvernements.
Elle dit que le Projet Afrique Extraction minière a besoin de partenariats qui soient basés sur des bénéfices mutuels; il n'est pas destiné à promouvoir les intérêts d'un ou de deux sociétés minières.
Elle dit: «Nous ne pouvons pas promouvoir les intérêts égoïstes d'une entreprise au détriment des avantages et d'un développement mutuels. Notre rôle est de conseiller les pays africains sur ce qui est dans leur meilleur intérêt par rapport à leur propre développement».
Elle ajoute: «Tandis que seules les entreprises rentables peuvent contribuer au développement, seules les entreprises qui établissent une relation mutuellement bénéfique avec les gouvernements en profitent pendant longtemps».
Elle souligne que le partenariat entre les gouvernements et les sociétés minières doit produire de la richesse pour les sociétés minières et un développement inclusif, équitable et durable.
Les séances ont porté sur une meilleure compréhension de la façon dont les partenariats avec le secteur privé peuvent soutenir des capacités et des compétences à grande échelle ainsi que l'amélioration des compétences de la chaîne de valeur du contenu local.
Elle dit: «L'industrie est le consommateur final de compétences et a un intérêt direct à la fois leur qualité et leur quantité». A cet effet, le commissaire mentionne que l'industrie doit élargir sa participation dans les besoins en compétences qui émergent de la chaîne de valeur à travers un éventail de domaines, tels que les partenariats avec les universités pour la recherche technique et sociale et la mise à disposition de connaissances, de ressources et d'équipements.
Le Ministre canadien du développement international et Ministre de la Francophonie, Christian Paradis a déclaré que l'expérience de son pays peut servir à la réalisation du Projet Afrique Extraction minière.
«Notre expérience nous a permis de devenir leader dans le domaine du développement responsable des ressources naturelles. Nous nous sommes engagés à aider les pays africains à gérer leurs ressources naturelles de façon responsable et transparente, de sorte que ces actifs précieux soient utilisés pour accélérer la croissance, créer des emplois et réduire la pauvreté.
Il ajoute: «Je suis persuadé que la croissance économique durable tirée par le secteur privé et la réduction de la pauvreté sont les deux faces d'une même médaille».
Sue Moore, Premier Secrétaire de la Coopération de développement du Ministère des affaires étrangères et du commerce, de l'Australie déclare: «En tant que partenaire fondateur du Centre africain pour le développement minier, le gouvernement australien estime que le forum d'aujourd'hui offre une occasion unique d'approfondir nos efforts collectifs pour progresser de la phase de la vision à la mise en œuvre. L'Australie est fière de s'associer avec la CUA, AMDC, la CEA, et le Canada dans ce processus.
Mining Indaba est le plus grand rassemblement de l'industrie minière en Afrique. En 2014, il a attiré près de 10 000 participants de toute l'Afrique et du monde. Le Centre africain pour le développement minier, est un partenariat entre la Commission économique pour l'Afrique, la Commission de l'Union africaine, la Banque africaine de développement et le Bureau régional pour l'Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement.