Améliorer les performances du Corridor central - La CEA collabore avec la CNUCED pour renforcer les capacités des acteurs de transport de transit en Tanzanie

4 Février 2014
communiqué de presse

Addis-Abeba — La Tanzanie est une porte d'entrée importante pour l'économie mondiale de ses voisins sans littoral, à savoir, la Zambie, le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda et le Malawi, ainsi que pour l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). L'efficacité du Corridor central, en particulier le port de Dar-es-Salaam est donc essentielle non seulement pour l'économie tanzanienne, mais aussi pour les économies de ces pays.

C'est dans ce contexte que la Commission économique pour l'Afrique (CEA), en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et l'Agence de facilitation des transports de transit du Corridor central (CCTTFA) a organisé un atelier national sur la facilitation du commerce en Tanzanie les 13 et 14 février 2014, à Dar-es-Salaam.

L'atelier a été organisé dans le cadre d'un projet des Nations Unies qui vise à renforcer les capacités des pays en développement sans littoral et de transit dans la facilitation du commerce. Plus de 30 participants représentant les divers acteurs du processus de transport de transit en Tanzanie, y compris les opérateurs de transport, transitaires, police, douanes, ministère des transports, et autorité portuaire, entre autres, ont été formés sur les méthodes qui visent à améliorer la gestion et la performance du Corridor central.

L'atelier a appuyé la création d'un cluster national, dans le cadre d'une approche de collaboration pour la gestion des transports de transit qui rassemble différentes parties prenantes afin de partager des informations, identifier les préoccupations en matière transit, coordonner les mesures de facilitation et définir une vision commune ainsi qu'un plan d'action pour relever les défis.

Les participants ont également utilisé la méthode du temps/coût-distance, élaborée par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP), pour évaluer le temps passé et les coûts pour les différents segments du Corridor central. Cela leur a permis d'identifier et de quantifier les goulets d'étranglement sur le Corridor. Un des principaux résultats de l'atelier a été la décision prise par les membres du cluster pour le bureau du premier ministre en Tanzanie de présider le cluster. Cela indique une forte appropriation nationale du cluster.

Le travail de la CEA dans le Corridor central complète les recherches de la Commission sur la facilitation du commerce entreprises par son Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC), y compris dans le cadre du Plan d'action «Intensifier le commerce intra-africain» de l'Union africaine (UA) et la création de la Zone de libre-échange continentale. Cela rentre aussi en ligne de compte de l'appui de la CEA aux négociateurs africains de l'OMC à Genève sur les questions de facilitation du commerce.

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