Yaoundé — Pour mieux apprécier le niveau des échanges commerciaux intra-régionaux en Afrique centrale, il faut harmoniser les méthodes de collecte et de traitement des statistiques douanières de la CEEAC et de la CEMAC.
Cette recommandation vient d'être faite par la Commission Economique pour l'Afrique (CEA) dans le cadre d'un séminaire sur la conjoncture économique du 1er semestre 2014 et les prévisions à court terme dans les Etats de la CEMAC, y compris le Burundi, les Comores et le Sao Tome et Principe, qui s'achève à Douala, Cameroun, ce vendredi, 14 mars 2014. La réunion est organisée par l'Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharien (Afristat) et la Commission de la CEMAC.
En ce qui concerne la convergence macroéconomique, la CEA considère qu'une diffusion plus large des résultats de l'exercice de surveillance multilatérale inciterait davantage les Etats membres à respecter les critères de convergence nominale. La Commission a aussi noté qu'il faudrait adopter un indicateur de convergence réelle et mesurable pour le suivi de la transposition et l'application des textes communautaires. Dans le cadre de la Zone de Libre Echange, ces textes touchent, entre autres, les règles d'origine, la procédure d'agrément à la préférence commerciale, le certificat de circulation et le certificat d'origine.
A propos d'Afristat
Il est à noter qu'AFRISTAT est une organisation internationale créée par un traité signé le 21 septembre 1993 à Abidjan par les 14 pays africains membres de la Zone Franc suivants: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. L'Observatoire a pour mission de contribuer au développement des statistiques économiques, sociales et de l'environnement dans les Etats membres et de renforcer leurs compétences dans ces domaines.