Experts et hauts fonctionnaires débattent sur les études d'accord de partenariat économique

2 Juillet 2014
communiqué de presse

Lusaka — Une réunion des pays du Marché commun de l'Afrique de l'Est et australe (COMESA) et du groupe de l'Afrique de l'Est et australe (ESA) sur l'Accord de partenariat économique pour l'Afrique de l'Est et australe a conclu qu'il faut travailler davantage avant que les pays ne puissent conclure cet accord d'APE en négociation.

La réunion, qui a réuni des experts et des fonctionnaires des deux régions s'est ténu les 19 et 20 juillet, à Lusaka, en Zambie pour examiner les résultats des études d'évaluation des incidences effectués par le Secrétariat du COMESA et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) sur les 11 accords nationaux de partenariat économique.

Parmi les autres résultats, les études ont montré que les APE favoriseront certaines importations de l'Afrique de l'Est et australe vers l'UE au lieu du reste du monde et comme inhérent à toutes les marchandises, l'accord de libre-échange entre l'Afrique de l'Est et australe et l'UE entraînerait des pertes de recettes tarifaires.

En outre, les importations de l'UE augmenteraient de manière significative dans la région de l'Afrique de l'Est et australe, menant à la hausse, une concurrence pour les industries nationales et régionales pour tous les pays de la zone. Cependant, l'augmentation nette des importations et la hausse parallèle des revenus de la TVA de l'augmentation des importations atténueraient les pertes tarifaires.

Comme l'a déclaré le Secrétaire général du COMESA, M. Sindiso Ngwenya, les APE devraient soutenir le développement et l'intégration régionale de l'Afrique de l'Est et australe et bien que l'UE reste un partenaire commercial et de développement important pour la région, le partenariat nécessite un examen fondamental afin de tenir compte des évolutions récentes dans cette région.

Il dit que les parties ne devraient pas imposer des conditionnalités qui s'avéraient inefficaces.

Sur la voie à suivre, la réunion a recommandé que les études soient finalisées en fin août. Les pays ont été invités à se décider s'ils veulent ou non utiliser les résultats des études. En outre, vu que la date butoir d'octobre 2014 pour la suppression de la réglementation n° 1528 de la Commission européenne n'affecte pas les pays de l'Afrique de l'Est et australe, aucun pays n'est sous pression pour signer l'APE d'ici la date butoir.

En conséquence, cela nécessiterait plus de travail pour préparer la position du groupe sur l'engagement de l'UE à répondre aux questions litigieuses et conclure les négociations dès que possible. Le groupe de l'Afrique de l'Est et australe a été prié de poursuivre le suivi des progrès des négociations des APE dans d'autres régions et de coordonner les positions et de les soutenir, le cas échéant.

Tous les pays de l'Afrique de l'Est et australe ont réitéré leur engagement à poursuivre les négociations sur l'APE en vue d'aboutir à un APE qui réponde aux objectifs initiaux de ces négociations à savoir: soutenir le développement, l'intégration régionale et la transformation économique de l'Afrique de l'Est et australe.

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