Tunis — les statisticiens africains ont été invités à agir et changer la façon dont les données sont produites pour une planification économique significative et fondée sur des preuves. La première session conjointe du Comité des directeurs généraux des Bureaux nationaux de statistique et la Commission statistique pour l'Afrique, qui s'est déroulé du 8 au 12 décembre ont convenu que la révolution des données en Afrique doit être initiée par les africains.

Le Ministre tunisien des finances et de l'économie, M. Hakim Ben Hammouda s'est attardé sur les efforts de la Tunisie pour améliorer sa planification fondée sur des preuves et a souligné le besoin que les statistiques doivent être générées par les Africains eux-mêmes. Il ajoute que sans statistiques fiables, on ne peut pas parler de projections, politiques économiques pour l'Afrique.

Une question clé du débat était la nécessité d'une révision des estimations du PIB, qui a reconnu la réunion, doivent être évaluées à un niveau de prix commun et exprimé dans une monnaie commune.

En outre, ont été proposées une plus grande coordination des institutions des Nations Unies au niveau continental sur les activités statistiques ainsi qu'une coordination nationale et des efforts de développement de capacités conjoints en collaboration avec les organismes mondiaux et régionaux de l'ONU.

La réunion a abordé des domaines clés de renforcement du système de comptabilité nationale en Afrique, suite à une stratégie africaine convenue et développée en 2008. Les participants ont convenu que beaucoup reste à faire, à savoir, accroître les ressources, les capacités, harmoniser les systèmes et développer des stratégies de communication efficaces pour renforcer la mise en œuvre.

Pour l'agriculture, la réunion a souligné la nécessité de renforcer les données et statistiques en vue d'atteindre un objectif stratégique majeur du PDDAA qui se rapporte à la mise en œuvre des résultats liés à la transformation de l'agriculture et la croissance inclusive soutenue.

La conférence était organisée sous le thème «Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique» et étaient présents, les directeurs généraux des Bureaux nationaux des statistiques des pays africains, les chefs de départements des unités statistiques des Communautés économiques régionales (CER), les écoles et l'Institut de statistiques, AFRISTAT et d'autres partenaires au développement.