L'année 2014 s'achève sur des notes plutôt discordantes entre le président gabonais Ali Bongo et son opposition. Une situation qui s'est vite transformée en bras de fer, ce qui s'est soldé samedi dernier par un mort lors d'une manifestation interdite. Entre les deux camps, le courant ne passe désormais plus. Au-delà de la rupture de dialogue, l'affrontement est désormais ouvert. D'où l'usage de moyens quelque peu disproportionnés pour réprimer une manifestation supposée être un simple meeting politique.
Tout porte à croire que l'opposition visiblement remontée et ragaillardie par l'afflux de poids lourds venus du régime Bongo-père, entend perturber le sommeil d'Ali Bongo Ondimba (ABO). Une situation d'autant plus délicate pour le président en exercice qui traîne les casseroles de cette sale affaire de «mensonge sur son bulletin de naissance». Jusqu'où ira ce bras de fer qui n'hésite plus à verser dans la violence? Difficile de le prédire.
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