Addis Abeba — Le Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d'Afrique, présidé par l'ancien Président sud-africain Thabo Mbeki, lance son rapport final, le 1er février 2015, au Centre de conférences des Nations Unies, à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le rapport sera lancé après sa soumission à l'Assemblée de l'Union africaine (UA), le 31 janvier 2015.
Le rapport, établi à la suite d'un vaste processus de consultations entrepris par le Groupe de haut niveau à travers l'Afrique, l'Europe et les États-Unis au cours des deux dernières années, contient des recommandations clés qui visent à lutter contre les flux financiers illicites du continent.
Bien que les flux financiers illicites soient un problème mondial, leur impact sur le continent est monumental et représente ainsi une menace importante pour la gouvernance et le développement économique en Afrique. Les données actuelles montrent que l'Afrique a perdu entre 2000 et 2008, plus de 50 milliards de dollars US par an. Le montant de flux financiers illicites en provenance d'Afrique dépasse l'aide officielle au développement du continent qui représentait 46,1 milliards de dollars en 2012.
Certains effets constatés dans les flux financiers illicites sont le résultat de la baisse des réserves de change, l'imposition des taxes, l'annulation des flux d'investissement et l'aggravation de la pauvreté. Ces fuites sapent l'État de droit, entrave le commerce et aggravent les conditions macroéconomiques.
Le Groupe de haut niveau, établi par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et l'Union africaine (UA) a été inauguré en février 2012 pour résoudre le problème exténuant des flux financiers illicites en provenance d'Afrique.
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