La Commission de l'Union africaine (CUA) en collaboration avec la Commission économique pour l'Afrique (CEA) ont organisé, le dimanche 8 février 2015, un atelier pour les médias préalable à la conférence pour équiper les journalistes nationaux et internationaux qui couvrent la conférence ministérielle sur l'état civil et des statistiques de l'état civil (EVRC); cet atelier avait pour but de leur fournir des connaissances nécessaires pour qu'ils puissent effectuer leur travail de façon efficace et précise grâce aux canaux de médias respectifs.
Parmi les principaux intervenants de l'atelier des médias qui a eu lieu dans la salle de conférence de l'Hôtel «Parlementaire», à Yamoussoukro, en Côte-d'Ivoire, on retrouve M. Koulibali, le représentant du pays hôte, le représentant de la Commission de l'Union africaine, M. Dossina Yeo, le représentant de la CEA, M. Chukwudozie Ezigbalike, Directeur par intérim du Centre africain pour la statistique, et le représentant de l'Afrique du Sud, M. Pali.
Pendant l'atelier, les journalistes ont été informés sur la façon d'utiliser et traiter les données statistiques de manière à s'assurer de bien cerner et rendre visible les problèmes liés statistiques ainsi que les déclarations d'état civil.
Les personnes-ressources de la CUA et CEA ont mis en évidence l'importance des statistiques dans le développement du continent ainsi que du rôle des médias pour garantir une révolution de données inclusive en Afrique. À cet égard, M. Yeo qui répond aux journalistes au nom du Dr René Kouassi, Directeur des affaires économiques de l'Union africaine, souligne la place prépondérante de l'état civil dans la réalisation de l'agenda de développement du continent. Il insiste sur l'importance de l'état civil en Afrique qui permettrait de résoudre «les problèmes de manque de visibilité» qui empêche de nombreux citoyens de jouir de leurs droits à un nom et une nationalité.
M. Chukwudozie souligne dans le même sens, la nécessité pour le continent de «ne laisser personne pour compte». Il dit que la Conférence de Yamoussoukro constitue un instrument essentiel pour savoir si l'Afrique veut aller de l'avant ou pas.
Il a été rappelé aux journalistes, leur important rôle en tant qu'instrument essentiel pour s'assurer que les questions relatives aux statistiques soient bien comprises par tous en simplifiant la façon dont ces rapports sont établis à ce sujet. M. Yeo déclare: «Avec l'émergence du nouveau paradigme de la révolution de données en Afrique, il est nécessaire d'améliorer le journalisme de données afin de s'assurer que l'Afrique dispose de données provenant de sources africaines plutôt que de compter sur des sources internationales». Il ajoute que les Africains devraient non seulement être consommateurs de données, mais produire leurs propres données.
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