Le chef de la CEA met l'accent sur un développement des infrastructures plus accru grâce à davantage de projets bancables.
Dans son discours liminaire s'adressant au Financial Times lors du Sommet sur les infrastructures en Afrique qui s'est tenu le 10 mars 2015, à Londres, le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) souligne que l'Afrique a besoin de créer des projets d'infrastructures bancables.
«Les ambitions pour un développement des infrastructures et économique en Afrique ne datent pas d'aujourd'hui, mais avec un meilleur environnement réglementaire et politique aujourd'hui, peut faire des rêves d'antan réalité en reliant Le Caire au Cap ou Lagos à Alger», déclare M. Carlos Lopes, ajoutant que l'Afrique affiche des résultats plus élevés que les autres régions en termes de progrès réalisés pour de meilleures de réglementations économiques.
Devant plus de 250 acteurs clés à ce sommet sur le financement des infrastructures et le développement en Afrique, il a fait un bref résumé des défis et plus important des opportunités offertes à l'Afrique en matière d'infrastructures et souligné que les investissements d'infrastructures aideraient les secteurs de la fabrication et agricole à atteindre une croissance durable.
Il dit: «il ne s'agit plus de mettre l'accent sur le manque de financement mais plutôt avoir des politiques porteuses de projets d'infrastructures bancables pour favoriser la croissance économique de l'Afrique».
Alors que le Secrétaire exécutif se trouvait à Londres, il a également donné une conférence sur «le nouveau programme de transformation économique en Afrique» à un auditoire plein à Chatham House, l'Institut royal des affaires internationales, un institut de politique indépendant basé à Londres. Un message clé était de montrer que l'Afrique est en passe de faire les bons choix pour elle-même. Il affirme: «Il est évident qu'il y a une direction et un seul choix: les Africains devraient utiliser des vents favorables concernant la transformation par l'industrialisation. Il est important que nous corrigions les perceptions stéréotypées qui continuent de faire de l'ombre aux progrès de l'Afrique».