Addis-Abeba, le 20 mars 2015 (Communiqué de presse conjoint CEA-CUA) - Le compte à rebours du Sommet pour le programme de développement post-2015 en septembre, a commencé à Addis-Abeba avec la réunion sur le financement du développement des régions africaines pour parvenir à une position africaine commune
Tout le monde n'a que les Objectifs de développement durable (ODD) sur les lèvres. On peut vivre l'excitation; le discours est présent. Cependant, avec tous ces discours, il est évident qu'un travail de base est et doit être en cours et des positions communes, établies.
Dans le cadre des préparatifs, la Commission économique pour l'Afrique (CEA) organisera une consultation régionale pour les représentants des États africains, experts sur le financement du développement, chercheurs, groupes de réflexion et institutions financières. La CEA veut s'assurer que divers points de vue du continent sont compris, notés et pris en compte.
Utilisant les données recueillies depuis la mise en place du Consensus de Monterrey en 2002 et les analyses d'experts, les participants qui se rencontrent les 23 et 24 mars discuteront des priorités et défis de financement du développement pour l'Afrique dans le contexte de la transformation structurelle. Le Consensus de Monterrey est basé sur un ensemble de mesures directrices sensées être importantes pour améliorer la mobilisation et la rétention des ressources financières pour permettre aux pays d'éradiquer la pauvreté, réaliser une croissance économique soutenue et un développement durable, et atteindre les objectifs plus spécifiques énoncés dans les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Les participants doivent produire un projet de la Position africaine commune sur le financement du développement qui sera soumis à la troisième Conférence internationale sur le financement du développement qui se tiendra pour la première fois en Afrique, à Addis-Abeba, du 13 au 16 juillet 2015.
La Conférence de juillet convoquera les représentants politiques de haut niveau, dont des chefs d'État et de gouvernement, ainsi que toutes les institutions concernées, les organisations non-gouvernementales et les entités du secteur privé pour discuter, délibérer et négocier un cadre de financement du développement qui constituera une contribution importante et soutiendra la mise en œuvre du programme de développement post-2015.
Publié conjointement par la CEA et la CUA