Lors de son intervention à l'ouverture de la Consultation régionale en vue de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Addis-Abeba le 23 mars 2015, M. Abraham Tekeste, Ministre d'État éthiopien des finances et du développement économique a déclaré qu'il est possible pour l'Afrique d'avoir une croissance durable avec le bon système financier.
La course est engagée pour définir les politiques, priorités et stratégies de développement et de son financement avant le Sommet de septembre 2015 sur les Objectifs de développement durable (ODD). Dans l'élaboration de stratégies de financement du développement, M. Tekeste souligne l'importance de la mobilisation des ressources des personnes et ressources financières. Le continent ont de grands besoins financiers et heureusement les ressources sont disponibles, mais ne sont pas attribuées ou il faut, selon M. Tekeste.
M. Tekeste pense que les bénéficiaires devraient définir des priorités en matière d'aide et de développement et il exhorte les pays africains à tirer profit de l'état d'esprit du débat pour trouver un système financier approprié pour assurer le développement durable.
Les délégués présents à la consultation ont soulevé les problèmes de financement du développement, y compris des jeunes et du développement; du rôle des banques de développement; des dons et du système de santé; et de l'accessibilité et de l'utilisation des données. Utilisant l'expérience acquise depuis l'adoption des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les présentateurs et délégués, y compris le Commissaire de la Commission de l'Union africaine pour les affaires économiques, M. Anthony Maruping et le Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l'Afrique, M. Abdalla Hamdok, ont discuté de l'importance des politiques nationales et de l'environnement financier international pour s'assurer que les ODD une fois adoptés soient pleinement mis en œuvre.
Faisant l'éloge de l'Afrique comme la seule région à avoir une position commune sur le développement, M. Tekeste déclare que l'un des plus grands défis en matière de financement du développement concerne la mobilisation de diverses sources de financement. M. Tekeste propose de promouvoir un système financier privé-public mondial qui promeuve la réallocation d'un pourcentage de l'épargne aux besoins mondiaux.
Les résultats des débats de cette consultation seront communiqués aux ministres qui décideront ensemble des priorités, sources et stratégies de financement pour le développement.
Publié conjointement par la CEA et la CUA