Addis-Abeba — La Commission Economique pour l'Afrique (CEA) a prévu plusieurs programmes visant à mettre le changement climatique au premier rang des discussions en cours dans le cadre de la Conférence Conjointe des Ministres des Finances, du Budget, de la planification économique et de l'Intégration et la 48eme Conférence des Ministres Africains des Finances, de la Planification et du développement Economique de la Commission Economique pour l'Afrique qui a démarré le 25 mars 2015 dans la capitale Ethiopienne à Addis-Abeba.
La Division des Initiatives Spéciales (DIS) organise une série d'événements parallèles à l'intention aussi bien des représentants des gouvernements des Etats Membres de l'Union Africaine que des autres acteurs avec pour but de débattre des récentes actualités sur la gouvernance mondiale du changement climatique et particulièrement de la prochaine Conférence des Parties (COP21) qui aura lieu à Paris, ainsi que ses implications pour l'Afrique.
Le premier événement parallèle, prévu pour le samedi 25 mars 2014 au Centre de Conférence des Nations Unies (CCNU) au siège de la CEA à Addis-Abeba, abordera le thème : « Cinquième Rapport d'Evaluation du GIEC et sa signification pour l'Afrique ». Les panelistes seront des universitaires, des chercheurs et de hauts décideurs politiques venant d'Afrique et d'ailleurs
Les deuxième et troisième événements parallèles portant respectivement sur les thèmes : « Quelles options pour le financement de la transition de l'Afrique ver l'économie verte? » et « L'Afrique dans le cadre de la gouvernance climatique de l'après-Kyoto », auront également lieu au CCNU, respectivement le samedi 28 et le dimanche 29 mars 2015.
Un quatrième événement parallèle, co-organisé par la CEA et le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), portera sur le thème : « Financement pour le développement durable: vers un système de financement durable pour le XXIe siècle », et réunira des spécialistes de divers secteurs y compris les secteurs bancaire et minier.
Dr. Fatima Denton, Directrice de la DIS et principale organisatrice de ces événements parallèles est très optimiste par rapport aux résultats attendus, en précisant que les sujets de discussions sont réellement des questions d'actualités surtout dans le cadre des préparations de l'Afrique pour la COP 21 qui se tiendra vers la fin de l'année à Paris
Elle ajoute que "ce sera une grande opportunité pour les décideurs politiques des secteurs fondamentaux comme la finance, la planification et le développement économique, pour avoir une compréhension complète non seulement de la gouvernance mondiale du changement climatique, mais aussi sur la nécessité de mobiliser les ressources domestiques afin d'offrir à l'Afrique une meilleure compréhension du cadre d'investissement nécessaire pour mieux profiter des diverses opportunités économiques qu'offre le changement climatique »