Addis-Abeba — Sur invitation du Président sortant de la Banque africaine de développement, M. Donald Kaberuka, le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, M. Carlos Lopes a participé, en tant que Chef de la délégation de la CEA aux réunions annuelles de la BAD qui se sont tenues du 25 au 27 mai 2015.
Durant l'événement de deux jours, le Secrétaire exécutif a participé, en tant que panéliste de haut niveau, à trois séances les 25, 26 et 27 mai sur les thèmes suivants: «Sommes-nous prêts à faire face à la prochaine épidémie? La détermination d'avoir des soins de santé primaires en Afrique», «Changement climatique: La dernière étape avant Paris», «Financement de la transformation de l'Afrique: passer de milliards à des milliers de milliards».
À la séance sur le thème, «Sommes-nous prêts à faire face à la prochaine épidémie? La détermination d'avoir des soins de santé primaires en Afrique», les principales déclarations du Secrétaire exécutif ont porté sur le fait que l'épidémie d'Ébola s'est avérée être «une concurrence en matière de communication». Il a déclaré que les prochaines étapes pour trouver des solutions contre les épidémies exigent que les pays africains fassent face aux processus et éludent le problème de panique comme ce fut le cas lors de l'épidémie d'Ébola. En outre, il a souligné que l'Afrique a besoin de réfléchir à des solutions à long terme.
Pendant la séance du Panel sur le «Changement climatique: la dernière étape avant Paris», le Secrétaire exécutif a souligné que la question de la justice climatique relève actuellement du domaine du financement et que comme dernier rempart à l'industrialisation, le continent peut faire partie de la solution au changement climatique. Il dit que ceci peut être réalisé en tirant profit de l'économie verte et «brûlant les étapes pour adopter les dernières technologies propres». Quand la question sur les solutions proposées pour lutter contre le changement climatique lui a été proposée, le Secrétaire exécutif a déclaré qu'à cet égard l'Afrique peut ajouter de la valeur en investissant dans la mise en œuvre. Il dit que l'accent doit être mis sur le potentiel de l'économie verte plutôt que sur le débat sur la réduction des émissions».
Pour sa dernière séance sur le «Financement de la transformation de l'Afrique: passer de milliards à des milliers de milliards», le Secrétaire exécutif a abordé trois questions importantes: la nécessité de formaliser le commerce et les services pour stimuler les revenus nationaux du PIB des pays africains; la nécessité que l'aide au développement se fasse aux dépens des activités de développement qui libèrent des ressources nationales; l'urgence de la création/amélioration de la qualité des instruments fiscaux des pays africains.
Pendant son séjour à Abidjan, le Secrétaire exécutif a tenu des réunions bilatérales avec le Directeur du Centre de développement de l'OCDE, M. Mario Pezzini, le Fondateur du Groupe Mara, M. Ashish Thakkar, le Directeur exécutif du Groupe Afrique de la Banque mondiale, M. Mohamed Sikieh Kayad, le Vice-président des partenariats mondiaux de la Compagnie Suisse de réassurance, M. Tobias Meier, le Président de la Fondation Graça Machel, Mme Graça Machel, et le Conseiller principal du Fonds pour encourager les investissements en Afrique, Mme Emilliene Macauley. Le Secrétaire exécutif a également été interviewé par Jeune Afrique et le Financial Times.