Congo-Brazzaville: 4ème Forum Forbes Afrique – Le satisfecit de Lucien Ebata, fondateur de l'événement

23 Juillet 2015

Brazzaville — Le Forum Forbes Afrique 2015 a été un « succès éclatant ». L’initiateur de l’événement, M. Lucien Ebata l’a fait savoir aux termes des panels et interventions qui projettent l’Afrique dans une révolution numérique prometteuse pour le continent.

C’est un homme très heureux, sourire aux lèvres devant la plaque installée à l’espace dédié aux interviews, qu’on a trouvé à l’issue du Forum Forbes Afrique 2015. M. Lucien Ebata cachait mal sa satisfaction au terme de la 4ème édition d’un événement économique qui s’est imposé dans l’agenda international africain.
Un état de fait qu’il impute à un pari de l’organisation réussi. « L’organisation a été bonne. Je ne vais pas dire excellente pour éviter que les gens dorment sur leurs lauriers. C’est une affaire de professionnels et c’est à l’actif d’Havas Medias ».

M. Ebata de constater que chaque année qui passe le Forum s’améliore. « Nous espérons que l’organisation sera encore bien meilleure pour les années à venir », a-t-il renchéri.

Avant de faire remarquer que pour le forum de cette année, « on n’a pas eu assez de temps pour tout aborder sur le thème». Et de confier qu’il va falloir envisager le traitement du numérique sous un autre angle. « Il faudrait qu’on pense à réserver une journée entière aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ».« Avec le mobile, l’Afrique va pouvoir avoir son rendez-vous avec l’histoire »

Le Forum Forbes Afrique est à sa 4ème édition. Pour cette année, le numérique a été au cœur des préoccupations. Un choix qui, selon le fondateur de l’événement, s’explique car « le digital est la thématique qui occupe tous les esprits actuellement ».

Lucien Ebata place cette option dans le contexte du passage au numérique, eu égard à l’analogique, comme le recommande l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

« A travers le digital, on peut réduire les écarts entre les personnes et c’est un formidable moyen de pouvoir accéder à une croissance inclusive pour les Etats, d’abord, pour les entreprises, ensuite, et pour les populations qui en tirent les bénéfices directs », défend-il.

A l’image des centaines d’observateurs et spécialistes ayant pris part à ce rendez-vous de Brazzaville, le patron de Forbes Afrique considère que la révolution numérique est africaine car « si le continent n’avait pas expérimenté la révolution industrielle, aujourd’hui, il n’en reste pas moins ». Il s’est appuyé ainsi sur les statistiques qui ont été brandies au cours du Forum.

Des échanges pendant lesquelles, il a été révélé que l’Afrique recèle plus de 700 millions d’abonnés cellulaires, plus que les Etats-Unis et l’Europe réunis, avec des revenus sur internet assez importants (entre 2013 et 2014). Ils sont estimés à 18 milliards, à peu près 4% de notre Produit Intérieur Brut (PIB), soit trois fois plus que les Etats-Unis et l’Europe réunis. « Ce qui prouve à suffisance que la thématique est importante », justifie M. Ebata, qui ne s’empêche d’estimer : « Avec un support important comme le mobile pour aider à faire la transition vers le numérique, je crois que l’Afrique va pouvoir avoir son rendez-vous avec l’histoire. Ce qui est le rendez-vous du développement ». La marche vers cet exploit sera longue, périlleuse mais l’espoir semble être permis.

Dans l’optique de convaincre les plus pessimistes à prendre leur mal en patience pour espérer voir le bout du tunnel, le fondateur de Forbes Afrique de lancer sur un ton ferme : « Le numérique est en train de donner le temps et le rythme à observer pour les années à venir ».

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.