Kinshasa — Lors de la fermeture de la 10e Conférence Economique Africaine à Kinshasa, M. George Wembi Loambo, Ministre de la Planification de la République Démocratique du Congo a parlé de la nécessité de la prospérité partagée et de la réduction de la pauvreté entant qu'éléments les plus nécessaires dans les économies africaines.
A l'issue de cette conférence intitulée « Lutter contre la pauvreté et les inégalités dans l'agenda de développement post 2015», Mr Loambo a appelé à une croissance inclusive et la promotion de l'inclusion spatiale. "Il est possible d'éliminer la pauvreté et réduire les inégalités ", a-t-il déclaré.
Les participants sont d'accord avec lui concernant la croissance inclusive entant que facteurs importants pour la lutte contre la pauvreté et l'inégalité. Pour atteindre cet objectif, les Etats africains doivent donner la priorité aux infrastructures, à la réduction de la vulnérabilité aux chocs extérieurs et les conflits internes, à l'amélioration de l'accès aux soins de santé de qualité, à l'amélioration de l'éducation de la qualité et l'accès aux réformes foncières.
Les participants ont indiqué un renforcement du rôle des états de développement inclusifs dans la transformation économique comme l'une des voies à suivre pour les économies africaines inclusives. L'agriculture comme la principale source de moyens de subsistance et les industries extractives comme une source essentielle potentielle de revenus sont considérés comme la pierre angulaire de la transformation économique.
Le Document Final de Kinshasa, résumant les points saillants de la conférence, a noté la prévalence de la pauvreté, le coûté levé pour faire des affaires sur le continent, les échecs de gouvernance causés par une dépendance excessive sur les matières premières, l'insuffisance des infrastructures de santé, le manque d'égalité entre les sexes, la faible qualité de l'éducation et le manque de données crédibles comme certains facteurs qui entravent la croissance économique inclusive en Afrique.
Pour changer les économies au profit de la majorité des citoyens en mettant fin à la pauvreté est une "question de volonté, de responsabilité et de bonne gouvernance», a dit Mr. Abebe Shimeles, le Directeur par Intérim de la Banque Africaine de Développement .Mr. Shimeles a encouragé les décideurs à dire la vérité aux dirigeants politiques pour permettre aux décisions politiques de prendre effet.
Selon M. Adam Elhiraika de la CEA, cette conférence est félicitée pour avoir "amener de jeunes chercheurs africains ensemble pour aider les pays à articuler leur vision." M. Elhiraika estime que les aspirations du continent sont bien articulées et que tous veulent voir une Afrique pacifique et prospère. Il a encouragé les Etats africains à mener d'autres recherches sur la compétitivité, la santé et les technologies.
M. Ayodele Odusola du PNUD a salué la conférence pour avoir fournie un espace pour l'échange d'idées et d'expériences. "Beaucoup de choses se produisent en Afrique et nous voulons en savoir plus de ce qui se passe afin que nous puissions partager nos expériences», a-t-il dit.
Les participants se sont mis d'accord sur le fait que l'Afrique ait besoin d'états de développement qui s'engagent à l'amélioration de la vie des gens. M. Loamboa résumé en disant que le leadership, l'efficacité, la transparence, la proactivité en matière de réformes et de l'engagement des politiques de qualité sont les éléments nécessaires pour réduire les inégalités et éliminer la pauvreté.
Pour être en mesure de mettre fin à la fuite des ressources et du potentiel d'exportation, les participants à la conférence ont également exhorté les Etats africains à œuvrer pour redresser les architectures de gouvernance et de la finance mondiales disproportionnées tant que celles-ci étaient considérées comme une transformation socio-économique imminente africaine.
La 10e Conférence Economique Africaine organisée conjointement par la Banque Africaine de Développement, la Commission Economique pour l'Afrique et le Programme de Développement des Nations Unies, tenue à Kinshasa du 02 -04 novembre a réuni des chercheurs et des décideurs politiques.