Pourquoi est COP21 important pour l'Afrique?

30 Novembre 2015
analyse

Introduction

Le changement climatique se traduit par des  impacts importants et sans équivoque sur le développement africain, en même temps qu'il pose des défis complexes et changeants à l'endroit des peuples et des décideurs de l'Afrique. Dès lors, il devient incontournable d'intensifier la lutte contre le changement climatique dans les programmes de développement au niveau du continent. L'on démontre que les pays et les communautés les plus pauvres seront touchés de plein fouet de manière précoce par le réchauffement de la planète en raison d'une plus faible résistance et d'une plus grande dépendance des secteurs sensibles au climat tels que l'agriculture.

Depuis environ une décennie, l'Afrique a généralement connu des niveaux de croissance économique appréciables. Les implications du changement climatique sur la durabilité de cette croissance, ou sa traduction dans le développement, restent immenses. La principale préoccupation de l'Afrique vis-à-vis du changement climatique réside dans ses répercussions sur le développement et le bien-être des communautés et des écosystèmes.

En Afrique, les récents travaux de modélisation indiquent qu'une augmentation de température de 2 ° C d'ici 2050 aura des retombées déjà néfastes pour l'Afrique. Cela pourrait donner lieu à une perte de 4,7% du PNB, dont l'essentiel serait dû à la dégradation du secteur agricole. Une hausse de température de 2,5 ° à  5 ° C  serait pire en termes d'impacts catastrophiques dont la faim pour 128 millions de personnes alors que 108 millions d'autres seraient victimes des inondations sans parler  de la montée du niveau de la mer de 15 à 95 cm pour ne citer que ceux-là.

Bien que le continent contribue seulement pour 3,8% des émissions totales de gaz à effet de serre, les pays africains comptent parmi les plus vulnérables. La variabilité du climat est l'une des causes principales de la pauvreté généralisée, l'insécurité alimentaire, mais aussi la faible croissance économique en Afrique aujourd'hui. Le changement climatique va accentuer cette variabilité:

  • La gravité et la fréquence des sécheresses, des inondations et des tempêtes vont s'amplifier, conduisant à davantage de stress hydrique.
  • L'on assistera à des changements dans la productivité des secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, et
  • Le continent devra faire face à l'insécurité alimentaire ainsi qu'à la propagation de maladies hydriques à l'eau, en particulier dans les régions tropicales.

Quelque 200 millions de personnes les plus pauvres souffrent d'insécurité alimentaire en Afrique et la plupart du fait de leur dépendance vis-à-vis des moyens de subsistance vulnérables au changement climatique - principalement l'agriculture pluviale. Les hausses de température et les fluctuations dans les précipitations moyennes et l'évaporation sont susceptibles de devenir plus graves et plus dévastatrices à l'égard des moyens de subsistance à travers le 21e siècle.

Dans ces circonstances, que fait le monde au sujet du changement climatique et en quoi la Conférence des Parties (COP 21) de Paris est-elle si stratégique, en particulier pour l'Afrique?

Les COP de la CCNUCC sont devenues des espaces privilégiés de l'effort mondial pour continuer à affiner et à renforcer le cadre international de collaboration et de réglementation sur le changement climatique mais également de renforcer la gouvernance climatique mondiale.

Tous les gouvernements parties prenantes, de nombreux acteurs non étatiques, y compris le secteur privé, les représentants de la société civile ainsi que des institutions bilatérales et multilatérales prennent part aux  COP. La COP 21 qui se déroulera à Paris est particulièrement primordiale en ce qu'elle va inaugurer le régime climatique  post-Kyoto qui entrera vigueur d'ici 2020.

Le régime de gouvernance climatique mondiale en rapide mutation requiert que l'Afrique développe à jamais des réponses plus nuancées et plus sophistiquées pour orienter l'engagement des continents à tous les niveaux de la réponse au changement climatique. Bien que la participation africaine dans les COP fut initialement fragmentée et non coordonnée, elle est progressivement devenue plus organisée. Reconnaissant que l'Afrique est plus exposée au changement climatique tout en contribuant le moins aux émissions de gaz à effet de serre, les États membres de l'Union Africaine ont progressivement commencé à articuler une position commune sur le changement climatique et  à élaborer des positions de consensus dans les négociations à travers un mécanisme de coordination rationalisée impliquant le Groupe des Négociateurs Africain (AGN), la Conférence des ministres africains sur l'environnement (CMAE) et le Comité des Chefs d'Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC).

La gouvernance de l'adaptation au changement climatique sur le continent nécessite un examen de la nature et de la trajectoire des processus de croissance et de développement, la démocratisation des systèmes mondiaux pour atteindre l'équité, et la réorganisation des processus de prise de décision afin de faciliter une plus grande participation du public dans la formulation des réponses au changement climatique aux niveaux mondial et national.

Le Protocole de Kyoto (KP) est le traité actuel qui régit les émissions de gaz à effet de serre. Il fut adopté à Kyoto, au Japon le 11 décembre 1997 pour entrer en vigueur le 16 février 2005. L'objectif du Protocole de Kyoto est de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre afin d'endiguer  toute interférence anthropique dangereuse avec le système climatique, comme l'exige la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le protocole lie actuellement 192 pays (Parties) qui sont signataires du Protocole. Celui-ci se fonde sur le principe des responsabilités communes mais différenciées par lequel les pays développés sont tenus de réduire leurs émissions actuelles de GES sur le fait qu'ils sont historiquement responsables des niveaux actuels de gaz à effet de serre dans l'atmosphère de façon disproportionnée.

Lorsqu'il entra  en vigueur en 2005 pour la première fois, le KP engageait  les pays industrialisés signataires aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012. Cela fut baptisé la première période d'engagement. Le KP aurait donc expiré en 2012. Cependant, lors de la Conférence de Doha de 2012, les pays participants votèrent pour prolonger le KP jusqu'en 2020, et proposèrent également une deuxième période d'engagement, connue sous le nom d'Amendement de Doha, dans lequel 37 pays ont souscrits à des objectifs contraignants sur la période 2012 - 2020. Cependant, plusieurs pays industrialisés qui avaient pris des engagements en termes de réduction d'émissions au cours de la première période d'engagement ont déclaré leur volonté de:

  • Se retirer  tous ensemble du Protocole; ou
  • Ne pas être légalement tenus par l'amendement de Doha et ses objectifs, ou
  • Ne pas tenir compte de nouveaux objectifs définis pour la deuxième période d'engagement.

Seuls quelques pays industrialisés se sont engagés à poursuivre les réductions du CO2 au cours de la deuxième période d'engagement de la même façon que dans la première période. L'on ignore l'effet cumulatif de ces engagements sur l'objectif de limiter le réchauffement planétaire à 2°C.

En tout état de cause, plusieurs enjeux font l'objet de négociations qui aboutiront à la COP 21 à Paris en décembre 2015. Le premier d'entre eux concerne le nouveau cadre de la gouvernance mondiale du climat qui sera indispensable pour remplacer le KP après 2015. Les négociations ont été amorcées lors de la COP 20 à Lima en 2014 en vue de se mettre d'accord sur un cadre juridique post-Kyoto qui obligerait tous les grands pollueurs à payer pour les émissions de CO2. Parmi les questions clés qui sont apparues après la COP 20 de Lima et qui constitueront l'Accord post 2015 lors de la COP 21, l'on peut citer:

  • L'ambition d'atténuation pré-2020
  • L'Accord post 2020
  • L'adaptation
  • Le financement
  • Le renforcement de la technologie et des capacités

L'ambition d'atténuation Pre-2020

Les scientifiques prévoient une forte augmentation des risques liés au changement climatique si la montée de la température mondiale allait au-delà de 1,5 à 2,5 ° C. En tant que tel, à la COP 11 à Durban, il a été convenu de prendre des mesures pour limiter le réchauffement climatique à moins de 2 ° C. Cette décision a guidé les objectifs d'atténuation volontaire présentés par les Parties lors de la COP 16 dans l'Accord de Copenhague.

Toutefois, ces engagements d'atténuation volontaires par les parties se sont révélés insuffisants pour se conformer à l'intervalle  de 1,5 ° C à 2 ° C. Une étude d'experts initiée par le PNUE en 2010 a quantifié l'écart des émissions (l'écart entre les émissions réelles et les émissions mondiales agrégées admises à demeurer dans la limite de 2 ° C d'ici 2020).

Selon le PNUE «Emissions Gap Report» de 2010 (mis à jour en 2011 et en 2012), afin d'avoir une chance de se conformer à la limite de 2 ° C d'ici 2020, les émissions mondiales annuelles globales ne devraient pas dépasser la barre de 44 Gt de CO2 d'ici 2020. Si tous les engagements volontaires d'atténuation dans l'Accord de Copenhague étaient respectés, cela entraînerait malgré tout des émissions mondiales de 52 Gt de CO2. En d'autres termes, si aucune action supplémentaire n'était prise entre maintenant et 2020, l'écart des émissions en 2020 serait l'équivalent de 8 GT de CO2. L'on se rend compte que le niveau d'ambition représenté par la conférence de Copenhague est déjà trop faible pour atteindre les réductions d'émissions souhaitées.

Étant donné les implications du réchauffement climatique de 2 ° C et plus pour l'Afrique, il est plus qu'impératif de veiller à ce que  des mesures urgentes soient prises en vue de majorer l'ambition de réduction des émissions avant 2020. La COP 21 se présente  ainsi comme une occasion importante pour développer un cadre mondial qui permettra de redimensionner cette ambition.

Il est important de noter que lors de la COP 17 à Durban (2011), les Parties ont convenu de négocier un cadre juridiquement contraignant jusqu'en 2015, les obligations d'atténuation des émissions pour tous les pays à partir de 2020, et de combler le fossé de l'ambition avant 2020. En conséquences, il ne s'agira pas de se concentrer simplement sur l'action post-2020.

Le fait que, lors de la COP 20 à Lima, la Chine, l'Inde et les États-Unis aient tous indiqué qu'ils n'allaient pas ratifier un traité qui les engagera légalement à réduire les émissions de CO2 reste amplement significatif.

L'Accord post-2020

Les parties sont en pourparlers en vue d'un nouvel accord sur le climat sous une Convention qui sera applicable à toutes les parties. Cet accord - sous la forme d'un protocole, un autre instrument juridique ou une solution concertée ayant force juridique - doit être accepté par la COP Paris 2015 et entrer en vigueur d'ici 2020. Les deux principales questions qui font actuellement objet de discussion concernent:

  • Les "éléments" de l'accord (va-t-il couvrir l'atténuation, l'adaptation, la technologie, le financement, la capacité et la transparence, et comment) et;
  • Les «Contributions» (la portée et les informations que les Parties auront à fournir à la nouvelle convention dans les «Contributions Prévues Déterminées au niveau National " ou CPDN.

Parmi les principaux aspects, l'on peut citer le fait de savoir si l'accord post-2020 couvrira tous les éléments de manière équilibrée et globale, ou se concentrera de façon asymétrique sur l'atténuation, les marchés du carbone et la transparence ou le système de comptabilisation des émissions «MRV» (Surveillance, Déclaration, Vérification) à l'exclusion de l'adaptation, du financement, de la technologie ou de la capacité (qui sont tous indispensables pour l'Afrique). Les préoccupations avec cette dernière approche est que cela se traduira par un régime international plus faible que le Protocole de Kyoto pour les pays développés, et par un autre plus ferme pour les pays en développement, sans dispositions adéquates en termes de soutien.

Le Groupe africain en appelle pour un accord global couvrant tous les aspects de manière équilibrée, avec des engagements généraux et des objectifs globaux, des engagements spécifiques par les parties, des mécanismes opérationnels et des dispositions en matière de responsabilisation, de conformité et de vérification.

S'agissant des «contributions», le Groupe a déclaré que celles-ci doivent être en conformité avec la Convention, la différenciation de respect entre les pays développés et en développement et s'appuyer sur les obligations de la Convention établies. Les pays développés devraient mettre en avant les contributions portant sur le soutien à l'adaptation, au financement, à la technologie et à la capacité (ainsi que l'atténuation) étant entendu que tout manquement à cela circonscrirait les perspectives d'un résultat équilibré à Paris.

Pour l'Afrique, un accord progressif à Paris se doit d'être ambitieux et aussi le plus proche possible des recommandations du 5ème Rapport d'évaluation du GIEC. Il devrait inclure:

  • L'adoption d'un accord sur le changement climatique contraignant et qui aborderait les principaux piliers du cadre de Bali et qui soit basé sur le principe des responsabilités communes mais différenciées;
  • Un engagement fort à  maintenir la hausse de température en dessous de 1,5° C;
  • Un accent sur l'importance de l'adaptation pour l'Afrique, et;
  • Le financement supplémentaires et adéquates, y compris un engagement solide à capitaliser le Fonds vert pour le climat (GCF)

L'adaptation 

Les Parties débattent de la question de l'adaptation dans le contexte de l'accord post-2020 ainsi que dans les discussions en cours en vertu de la Convention, y compris le programme de travail des PMA, le programme de travail de Nairobi et le Cadre d'adaptation de Cancún. Les échanges se concentrent notamment sur la formulation et la mise en œuvre des plans nationaux d'adaptation, ainsi que les moyens de remédier aux pertes et dommages. La plupart des études avancent que les coûts d'adaptation en Afrique tourneront autour de  20 à 30 milliards $ US annuellement au cours des 10 à 20 prochaines années (BAD).

Les principaux aspects concernent la façon d'intégrer l'adaptation dans l'accord post-2020 de manière à assurer la parité juridique et politique avec l'atténuation, et qui ne comporte pas de déclassement des débats sur l'adaptation en vertu d'un régime climatique international renforcé du fait de la Convention. Les inquiétudes portent également sur le faible niveau de financement, la technologie et le renforcement des capacités actuellement disponibles pour permettre la mise en œuvre des mesures d'adaptation au niveau national (par exemple pour appuyer le passage de la planification de l'adaptation aux mesures d'adaptation).

Le Groupe africain a reconnu la nécessité d'établir des priorités d'adaptation, d'assurer le financement intégral des coûts, d'accroître l'accès aux ressources  publiques sous forme de subventions supplémentaires, d'accélérer le soutien à la planification nationale de l'adaptation, et faire en sorte que le Comité d'adaptation donne des orientations à des mécanismes de fonds correspondants, et de stimuler les travaux de mise en œuvre des plans d'adaptation. Le Groupe a également plaidé pour l'opérationnalisation du nouveau mécanisme international sur les pertes et dommages convenu à Varsovie.

Le financement

Les Parties délibèrent sur les questions de financement dans le cadre de l'accord post-2020, ainsi que dans le cadre d'autres organes de la Convention. Aussi bien que sous la Plateforme de Durban, la question de financement fait l'objet de discussions dans le cadre du Comité permanent ainsi que dans divers organes subsidiaires de la Convention.

Les principaux enjeux sont les suivants:

  • Comment assurer la pleine mise en œuvre des engagements de financement de la Convention existants tout en évitant un transfert de responsabilité vers le secteur privé ou vers des pays en développement dans le cadre du nouvel accord.
  • La nécessité d'une feuille de route claire pour le financement  entre maintenant et 2020.
  • L'impératif des efforts pour assurer la capitalisation intégrale et rapide du Fonds vert pour le climat.
  • L'exigence des efforts pour garantir le financement à court terme afin de permettre la préparation des Contributions prévues déterminées au niveau national de la part des pays en développement.

Le Groupe africain a identifié le financement comme une priorité, s'est fait l'avocat d'une évaluation des besoins et d'une feuille de route claires avec des étapes d'ici à 2020. Il a souligné que 100 milliards de $ doivent constituer un plancher de financement, avec des montants post-2020 plus élevés. Les besoins de financement en 2014 et en 2015 devraient tourner autour de 32 milliards de $ et 44 milliards de $ respectivement. Un minimum de 15 milliards de $ devraient être mis à la disposition du GCF d'ici novembre 2014. La transparence doit être aussi de mise  pour le financement à long terme du mécanisme REDD-plus

La technologie et le renforcement des capacités 

Les questions de technologie et de capacité se posent également dans le contexte de l'accord post-2020 et dans d'autres travaux de la Convention, y compris le mécanisme de technologie de la Convention.

Le Groupe africain souhaite que les obstacles qui empêchent le transfert de technologie soient supprimés, y compris le traitement approprié des droits de propriété intellectuelle et la suppression des brevets de certaines technologies liées au climat. Ils ont exprimé l'importance de l'opérationnalisation du mécanisme de transfert de technologie, et de l'extension du mandat du Forum de Durban sur le renforcement des capacités.

Plusieurs approches ont été suggérées. La proposition de l'ambition d'atténuation Pré-2020  du Groupe africain qui met l'accent sur les énergies renouvelables est l'une des approches d'actualité actuellement en discussion. Dans le cadre de cette approche, l'Afrique est en pourparlers avec certains bailleurs de fonds en ce qui concerne la possibilité de lancer un partenariat mondial sur les énergies renouvelables.

Une deuxième approche pourrait concerner la nécessité d'un accord post-2020 "complet et équilibré" pour répondre aux besoins de l'Afrique et se pencher sur la nécessité d'une couverture de tous les éléments - l'atténuation, l'adaptation, le financement, la technologie, la capacité et la transparence. Cela aiderait à stimuler un certain élan, et à contrer la tendance (malgré les efforts de l'Afrique) vers des résultats d'atténuation limitatifs.

Une troisième pourrait cibler l'adaptation dans la période post-2020. Alors que certaines réflexions préliminaires ont été déjà menées sur la façon dont l'adaptation mais aussi les pertes et les dommages pourraient figurer dans l'accord post-2020, il sera certainement possible de les poursuivre à l'approche de la Conférence de Paris. Comment l'adaptation peut-elle s'accommoder de la parité juridique et politique? Quels mécanismes spécifiques sont-ils requis pour améliorer la mise en œuvre des plans d'adaptation? Comment peut-on intensifier les efforts de soutien? Quels sont les besoins spécifiques de l'Afrique?

Une quatrième approche met l'accent sur l'importance d'une feuille de route de financement, ainsi que sur les perspectives du Fonds vert pour le climat (GCF) à la lumière des récentes annonces de promesses financières significatives (par exemple les engagements conjoints des États-Unis et du Japon de 4,5 milliards de $), et ce que cela signifie pour l'Afrique.

Le programme ClimDev Afrique organise un Pavillon africain lors de la COP 21, où ces questions ainsi que d'autres tout aussi pertinentes feront l'objet de discussions par les participants. Outre les questions directement liées à des négociations, d'autres problématiques d'actualité qui seront traités dans des panels et des tables rondes au pavillon Afrique comprendront, entre autres, les questions liées aux innovations et aux adaptations des communautés au changement climatique, la prise en compte du changement climatique, de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, l'intégration de l'information climatique dans les processus de planification et de politique, ainsi que les liens avec les processus de développement durable.

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