Pourquoi les institutions basées en Afrique devraient fonctionner dune manière plus cohérente

11 Décembre 2015
communiqué de presse

Gaborone — La vision de l'Afrique 2063 consiste à devenir un continent intégré, prospère et pacifique. Une vision qui, selon les experts, pourrait être atteinte lorsque les institutions opérant en Afrique travaillent ensemble et assurent la cohérence et la complémentarité dans la mise en œuvre de projets de développement.

"Travailler ensemble c'est pas le fruit du hasard. C'est la chose la plus sensée à faire», a declaré Anders Pedersen, Coordonnateur résident, des Nations Unies au Botswana. "Nous devons mettre l'accent sur les avantages comparatif de chaque organisation pour faire avancer la cause du développement sur le continent", a-t-il dit lors de l'ouverture de la réunion des parties prenantes sur le mécanisme sous régional de coordination en Afrique de l'Est et australe (SRCM-EA & SA) qui se tient au Botswana.

La SRCM a été créée en novembre 2010 afin d'identifier les possibilités de planification et de mise en œuvre conjointe des programmes de développement au niveau sous-régional.

Cette réunion de deux jours organisée par les bureaux de la CEA en Afrique de l'Est et australe est une plate-forme pour le dialogue entre les agences des Nations Unies, les Communautés économiques régionales (CER) et les organisations intergouvernementales (OIG) afin de faire le point de l'état de mise en œuvre des activités prévues dans le contexte du Plan d'affaires de SRCM de cinq ans.

M. Said Adejumobi, directeur de la CEA en Afrique Australe a déclaré que la SRCM est en ligne avec l'objectif majeur de l'ONU connue sous le nom de «Delivering as One» qui a pour but de capitaliser sur les points forts et les avantages comparatifs des différentes organisations. « Travailler ensemble ne se fait pas seulement au niveau des pays, mais l'on doit également travailler étroitement au niveau "régional et sous régional, a-t-il dit.

Antonio Pedro, directeur de la CEA en Afrique de l'Est a mis en évidence le moment approprié de la tenue de cette réunion. Il a dit qu'e elle arrive à un moment très opportun en raison des objectifs de développement durable qui ont été adoptés en Septembre 2015. «Le plan d'affaires de SRCM devrait alors être aligné et examiné dans le contexte de ce nouveau développement", a déclaré Pedro.

La SRCM a six projets mis en œuvre conjointement par les différentes CER. Ceux-ci comprennent la sécurité alimentaire, le développement du tourisme, la gestion des ressources naturelles, la sécurité énergétique, l'ajout de valeur aux produits agricole ainsi que le système intelligent de transport.

Pour sa part, Angelo Mondlane, directeur de la recherche, de la politique et de la stratégie à la SADC (Communauté de développement des Etats d'Afrique du Sud), délivrant une allocution au nom du Secrétaire exécutif, Tax Stergomena Lawrence, a dit que la SRCM devrait travailler aussi au delà de ces cinq projets. « Il est essentiel de continuer à travailler ensemble sur d'autres programmes prévus dans le plan d'affaires SRCM, en prenant en considération les 17 objectifs de développement durable adoptés récemment ", a t-il souligné.

Note aux rédacteurs

L'objectif principal du mécanisme de coordination sous régional (SRCM) du système de Nations Unies est de soutenir l'Union africaine (UA) et son Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) en collaborant avec les CER, les OIG et les organismes de Nations Unies d'une manière coordonnée, en vue de maximiser l'impact.

Les SRCMs sont opérationnels dans toutes les cinq régions d'Afrique et sont à diverses étapes de mise en œuvre. Aux fins de l'efficacité, les sous-régions de l'Afrique de l'Est et australe travaillent conjointement. Les bureaux sous régionaux de la CEA en Afrique de l'Est et australe servent de secrétariat.

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