La Cour constitutionnelle a validé hier, 1er mars, l'élection de Faustin Archange Touadéra à la tête de la Centrafrique.
Ainsi donc, les Centrafricains peuvent pousser un ouf de soulagement. Et avec eux, la communauté internationale en général et la France en particulier. Car, celle-ci, plus que tout autre pays, pour des raisons évidentes liées à l'histoire, aurait ressenti l'échec de ce scrutin de tous les espoirs, comme son propre échec. C'est pourquoi l'Hexagone n'avait pas hésité un seul instant à déployer dans ce pays le dispositif Sangaris et à mettre en branle son savoir-faire diplomatique pour tirer coûte que coûte la RCA des profondeurs de l'abîme où elle avait dangereusement plongé depuis 2013, date à laquelle les éléments de la rébellion Séléka de Michel Djotodia s'étaient emparés du pouvoir par la force. L'on se rappelle, en effet, que cette date avait ouvert l'ère des tueries massives intercommunautaires et plongé tout le pays dans le chaos.
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