CEA - Selon Lopez, beaucoup reste à faire pour élever les femmes africaines

Défilé de jeunes filles libériennes.
8 Mars 2016

Addis-Abeba — Le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Carlos Lopes, déclare aujourd'hui que la Commission continuera d'œuvrer pour la promotion des femmes africaines à travers divers programmes visant spécifiquement à promouvoir l'égalité hommes-femmes, les droits des femmes et l'autonomisation de celles-ci.

À l'occasion de la Journée internationale de la femme, M. Lopes déclare dans son message, que bien qu'il reste encore beaucoup à faire pour rééquilibrer les différences existant entre les hommes et les femmes, qu'il est fier des grands progrès réalisés à ce jour par l'Afrique qui essaie d'élever le statut de ses femmes.

M. Lopes dit que le continent salue, célèbre et reconnaît aujourd'hui, la contribution des millions de femmes africaines au développement du continent grâce à leur ténacité.

« Bien que nous reconnaissions les progrès réalisés dans la réalisation de la parité hommes-femme et de l'élimination de la discrimination contre les femmes, je reste profondément préoccupé par ces gains réalisés qui peuvent être inversés si nous ne gardons pas en tête que beaucoup reste à faire pour élever leur statut, continuer notamment de supprimer les barrières qui existent entre les hommes et les femmes, et qui empêchent les femmes et les filles de réaliser leur plein potentiel ».

Il dit que les femmes, en dépit des quelques progrès importants réalisés à ce jour, restent marginalisées dans l'activité économique et politique et continuent d'incarner la pauvreté et la maladie en Afrique avec les progrès vers la réalisation de la parité hommes-femmes qui restent très lents dans certains pays.

Il déclare que le thème de cette année, en l'occasion de la Journée internationale de la femme, parité parfaite, d'ici 2020: Intensifier les efforts d'égalité de genre (Planet 50-50, by 2020: Step it Up for Gender Equality), résonne avec les énormes efforts en cours qui visent à faire de l'égalité de genre et de l'autonomisation des femmes, un élément central des cadres de développement continental et mondial.

Les travaux de la CEA en partenariat avec les principales institutions panafricaines témoignent de cet engagement.

M. Lopes rappelle qu'à la CEA, nous ne parlons pas de l'autonomisation de la femme sans prendre d'action. Il ajoute aussi que nous ne nous souvenons pas uniquement d'elles le 8 mars de chaque année; l'autonomisation de la femme fait partie intégrante de notre travail alors que nous recherchons des moyens de les inclure dans le développement du continent.

Il déclare que l'année 2015, fut historique avec la CEA qui a apporté son soutien à l'Union africaine pour développer le Tableau de bord en matière d'égalité de genre sur le continent, qui offre aux chefs d'État et de gouvernement des mécanismes de responsabilisation pour faire face aux écarts en matière d'égalité de genre et d'autonomisation des femmes. Ce Tableau a été développé dans le cadre du thème de 2015 qui touchait à l'autonomisation et au développement des femmes dans le contexte de l'Agenda 2063.

Il affirme que la CEA continue d'aligner ses programmes pour apporter son appui aux États membres africains en vue des engagements pris tels que les documents sur les résultats de Beijing +20, l'Agenda 2030 pour le développement durable et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.

M. Lopes déclare que la CEA renouvelle son engagement d'atteindre les objectifs de parité hommes-femmes qu'elle s'est fixée en 2013 et rassure que la Commission montrera la voie à suivre et servira de bon exemple en tant qu'une question de justice.

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