Le Secrétaire exécutif de la CEA aborde les flux financiers illicite et l'investissement en Afrique dans des réunions à Londres

Flux financiers illicites
20 Avril 2016

Londres (Royaume-Uni) — Le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), Carlos Lopes, participe cette semaine à des réunions d'importance avec des institutions basées à Londres au sujet des flux financiers illicites, de l'investissement en Afrique et de l'industrialisation du continent.

M. Lopes a tout d'abord rencontré les membres d'Invest Africa, pour leur décrire les opportunités d'investissement en Afrique. Invest Africa est un cercle privé basé à Londres, fondé à l'intention des dirigeants, des investisseurs et des entrepreneurs du secteur privé afin de les aider à comprendre l'Afrique et le grand nombre de possibilités d'investissement sur tout le continent.

Ce mercredi, entre autres réunions, le Secrétaire exécutif prend la parole au dîner de gala du Business Council for Africa devant plus de 200 investisseurs, leaders du marché et décideurs de renom. Son discours d'ouverture est intitulé, « Is Africa facing bad weather? ».

Vendredi, le Secrétaire exécutif s'adressera aux participants du Sommet Afrique de la London School of Economics (LSE), dont le thème de cette année, « L'Afrique dans un contexte mondial », cherche à dépoussiérer les conventions. Dans son discours d'ouverture, le Secrétaire exécutif plaidera en faveur de la transformation structurelle de l'Afrique et de la nécessité pour les pays africains de diversifier leur économie et de renforcer les capacités productives de leur main-d'œuvre jeune et abondante.

« Aujourd'hui, l'Afrique est le continent qui a les meilleures opportunités de développement si ses ressources sont exploitées avec efficacité et efficience, grâce à une transformation structurelle inclusive », a déclaré M. Lopes.

« Prenant part après d'autres à ce processus, une transformation structurelle effective pour l'Afrique signifie, entre autres choses, la réalisation de gains de productivité importants dans les zones rurales qui sont des centres de l'agro-industrie et la mise en place de liens dans tout le secteur industriel. »

Au cours du Sommet, M. Lopes participera aussi à une table ronde sur les flux financiers illicites, pour mieux faire comprendre les causes et les effets des flux financiers illicite venant de l'Afrique, ainsi que les modalités et le rôle des lois et politiques nationales et internationales pour faire cesser cette pratique.

Le Sommet Afrique de la London School of Economics met en valeur les contributions de l'Afrique au monde, en réunissant chercheurs, décideurs, universitaires et experts pour examiner les défis auquel le continent est actuellement confronté.

M. Lopes sera aussi présent à Chatham House, où il lancera l'une des publications les plus récentes de la CEA, intitulée « Politique industrielle transformatrice pour l'Afrique » (Transformative Industrial Policy for Africa), qui est la contribution de la Commission économique sur l'Afrique au débat sur la question, en montrant comment le continent peut conceptualiser et mettre en œuvre des politique industrielles qui transformeront l'Afrique.

La publication a pour ambition de servir de guide aux États membres dans leur industrialisation. Elle fournit des stratégies concrètes en vue de l'intégration de politiques d'industrialisation dans les plans nationaux de développements sur tout le continent.

Forte de 54 États membres, la Commission économique pour l'Afrique est à la fois l'antenne régionale des Nations Unies et l'un des éléments clefs du paysage institutionnel africain. C'est un centre de réflexion dont les contributions uniques ont pour objectif de répondre aux défis du développement de l'Afrique.

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