Congo-Kinshasa: Finances - Des « rapports incestueux » responsables de la contreperformance des banques

Nombre d'experts sont convaincus que le secteur bancaire entretient des relations coupables avec les entreprises qui sont, pour certains établissements bancaires, à l'origine de leur création. Les critiques fusent un peu de partout depuis le déclenchement de la crise qui a secoué la Banque internationale pour l'Afrique au Congo (Biac). Une rupture de la confiance entre les institutions bancaires et les clients serait le pire scénario pour la RDC.

Après les guerres qui ont endeuillé la RDC, beaucoup de grandes banques internationales ont préféré quitter le pays. Profitant du vide et de la situation de faillite des banques publiques, les entrepreneurs ont profité du créneau pour continuer à gérer leurs transactions financières. C'est la naissance des banques familiales : Raw Bank (famille Rawji), TMB (famille Lévy), BCDC (famille Forrest), Biac (famille Blattner) et BIC (à l'époque famille Kinduelo avant son rachat). Aujourd'hui, ces banques familiales contrôlent plus 70 % du marché bancaire. Par la suite, il y a eu une vague constituée des banques professionnelles régionales qui peinent d'ailleurs à arracher des parts de marché.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.