Hier dimanche 24 avril a eu lieu la présidentielle équato-guinéenne. Face au président sortant, Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979, six autres candidats qui ont la particularité de ne représenter aucune menace pour le trône du maître absolu de la Guinée équatoriale. D'ailleurs, l'on peut se demander si ce n'est pas lui qui a suscité ces candidats "motards" pour signifier à ses détracteurs que le jeu politique dans son pays est ouvert.
En tout cas, l'on peut être sûr d'une chose. Un dictateur de la trempe de Teodoro Obiang Nguema ne peut pas être battu dans les urnes. Il passera comme une lettre à la poste. Sa victoire avec brio qui se profile à coup sûr à l'horizon sera par conséquent un non-événement pour les démocrates de son pays et pour ceux d'ailleurs. On le sait, une démocratie digne de ce nom, marche sur 2 pieds : le pouvoir et l'opposition.
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