« Monsieur le procureur de la République, il faut activer la procédure judiciaire qui avait été déjà ouverte contre le général Mokoko Jean-Marie Michel ». C'est en ces termes que s'exprimait le ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala, au cours d'une conférence de presse animée le 9 juin dernier à Brazzaville, au Congo.
Certes, on sait bien que dans l'organigramme de l'appareil judiciaire, le parquet répond toujours de la chancellerie, mais cette sortie du garde des Sceaux congolais, a quelque chose d'inélégant, en ce sens qu'elle porte non seulement atteinte au principe de la séparation des pouvoirs, mais aussi, elle donne la preuve qu'il s'agit là d'un procès hautement politique. Car, comme le dit l'adage : « qui veut tuer son chien l'accuse de rage ».
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