Abidjan — Le Directeur de cabinet du ministre ivoirien en charge de la planification et du développement, M. Yao Koffi, a récemment lancé trois publications importantes de la Commission économique pour l'Afrique, y compris le profil Pays de la Côte d'Ivoire. Il a félicité la CEA pour ses efforts considérables dans la poursuite d'un développement économique durable en Afrique.
Lors d'une réunion organisée en vue du lancement et de la diffusion du Profil Pays de la Côte d'Ivoire, M. Yao déclare que la CEA s'est montrée si indispensable, qu'elle a multiplié les publications clés qui sont destinées à pousser l'Afrique à réaliser son plein potentiel économique.
«Je tiens à remercier la CEA pour son assistance dans de nombreux domaines dans mon pays et suis également reconnaissant que la Côte d'Ivoire soit l'État hôte de ce lancement », déclare M. Koffi. Et ajoute que son pays est reconnaissant du leadership qu'à démontré la CEA en produisant le profil Pays dont il dit être utile à des fins de planification.
« La CEA a entièrement et raisonnablement saisi les vrais problèmes en Côte d'Ivoire, et mon pays œuvra dans l'objectif de résoudre la délicate question de la pauvreté », ajoute-t-il.
D'autres rapports phares de la CEA étaient également lancés et présentés aux parties prenantes : l'édition 2016 du Rapport économique sur l'Afrique intitulé, « Vers une industrialisation verte en Afrique » et le quatrième rapport de la CEA sur la gouvernance en Afrique, « Mesurer la corruption en Afrique: L'importance de la dimension internationale ».
M. Dimitri Sanga, Directeur du Bureau sous régional pour l'Afrique de l'Ouest, assistait au lancement au nom de la CEA.
M. Koffi dit que le Rapport économique sur l'Afrique et le Rapport sur la gouvernance en Afrique sont tous deux des « outils pertinents que la CEA a mis à la disposition des pays africains en vue de garantir la transformation économique et améliorer la gouvernance de ceux-ci ».
M. Sanga, qui s'exprimait au nom du Secrétaire exécutif, M. Carlos Lopes, dit que trois points principaux se distinguent du profil Pays de la Côte d'Ivoire. Ledit profil est un cadre macro-économique très favorable, démontre une légère baisse des niveaux de pauvreté en matière de défis dans la santé et de chômage des jeunes et présente une opportunité d'exploiter un processus actif de diversification économique et d'industrie agro-alimentaire.
« Le choix du thème pour le Rapport économique sur l'Afrique de cette année, « Vers une industrialisation verte en Afrique », confirme la priorité que donnent la CEA et ses États membres à la transformation structurelle de l'Afrique. L'Afrique doit s'industrialiser et le rapport propose de nombreuses recommandations pour venir en aide aux gouvernements qui cherchent à transformer leurs économies grâce à la croissance verte inclusive », dit-il.
Les participants ont également abordé le Rapport sur la gouvernance en Afrique dont le thème « Mesurer la corruption en Afrique: l'importance de la dimension internationale » a suscité beaucoup d'attention.
« Le rapport traite de la participation et de la responsabilité du secteur privé, des acteurs non étatiques et des acteurs étrangers dans la corruption », déclare M. Sanga. Et ajoute que la CEA estime les Flux financiers illicites en provenance du continent à plus de 50 milliards de dollars américains par an.
Le débat qui a suivi la présentation des rapports montrent des participants qui reconnaissent que l'Afrique doit faire plus pour résoudre ses problèmes socio-économiques et ce par le biais de l'industrialisation, de meilleurs systèmes de gouvernance et de consacrer des fonds plus importants en temps voulu dans la lutte contre la pauvreté.
Étaient présents au lancement, de hauts responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé, de la société civile, la Banque africaine de développement, l'Institut national de la statistique, l'École nationale de statistique et d'économie appliquée (ENSEA), les médias, les organismes des Nations Unies, les universités, l'Union africaine, les Communautés économiques régionales, les experts et les étudiants.