A six jours de la reprise annoncée de discussions sur l'avenir du Burundi à Arusha, la principale coalition d'opposants attend encore son invitation. Le pouvoir a toujours dit qu'il ne comptait pas s'asseoir à la même table que le Cnared, accusé de compter des terroristes dans ses rangs. Et les médiateurs ne semblent pas trop savoir comment se positionner.
Lors de la précédente session de discussions fin mai, le facilitateur avait invité les différentes composantes du Cnared, mais pas le mouvement en tant que tel. Colère des opposants qui avaient alors refusé de débattre dans ces conditions. Il y avait eu aussi quelques petites tensions au sein du mouvement, car certaines composantes du Cnared s'étaient quand même rendues à Arusha.
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