Dix-neuf au départ, c'est finalement quatorze candidatures qui auront été validées par la Commission électorale nationale autonome permanente (CENAP) pour la présidentielle du 27 août prochain au Gabon. Parmi les candidatures validées, la plus emblématique est sans conteste, celle d'Ali Odimba Bongo, président sortant et candidat à sa propre succession. Mais elle aura divisé les membres de la CENAP qui, faute de consensus, ont dû recourir au vote.
C'est que l'opposition continue de contester la candidature d'Ali Bongo, car elle estime qu'il est un fils adopté par son défunt père, le président Omar Bongo, et que par conséquent, il ne peut être candidat selon les dispositions de la Constitution qui imposent d'être né Gabonais. Ce combat de l'opposition est soutenu par la société civile dont certains membres ont été arrêtés puis libérés, pendant que d'autres sont toujours recherchés par la police. Et comme pour ne rien arranger, le pouvoir promet la fermeté. Va-t-il pleuvoir sur Libreville ? Il faut croiser les doigts car de sombres nuages s'amoncellent dans le ciel gabonais.
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