Ce samedi 14 mai s'est ouvert à Abuja le Sommet international consacré à la lutte contre le groupe armé islamiste radical Boko Haram. Chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'Ouest, représentants des partenaires étrangers, étaient réunis pour tenter de trouver des solutions pertinentes dans la lutte contre le terrorisme et conclure que cette dernière repose avant tout sur une action résolue en faveur du développement des régions concernées : une entreprise qui requière davantage de soutien de la part de la communauté internationale.
Au Sommet, les participants ont réaffirmé le constat déjà tiré par la plupart des pays de la région et l'objectif même du G5 Sahel[1] : c'est la pauvreté, l'exclusion sociale et l'ignorance qu'il faut combattre car elles constituent les causes, le « terreau fertile »[2] de l'extrémisme. Seule, la solution militaire est donc inefficace et ne traite que les symptômes.
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