Au Gabon, deux jours après l'annonce de la victoire d'Ali Bongo et son allocution télévisée hier après-midi, le quartier général de Jean Ping qui a été pris d'assaut dans la nuit de mercredi à jeudi est toujours tenu et encerclé par les forces de sécurité. Vingt-sept personnes sont encore à l'intérieur du bâtiment, des collaborateurs de Jean Ping, mais également des personnalités politiques. Vendredi soir, la France a demandé la remise en liberté des responsables retenus au QG de l'opposition.
Zacharie Myboto, Paul-Marie Gondjout et son épouse, Christian Gondjout et d'autres, sont à l'intérieur. La situation est toujours bloquée sur place. Jeudi soir Abdoulaye Bathily, le représentant du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique centrale s'est rendu au QG. « Nous avons exprimé notre incompréhension, notre désolation, en affirmant que nous étions séquestrés, alors que l'on nous ne nous reproche rien », a expliqué Zacharie Myboto.
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