Le ministère libérien des Affaires étrangères souhaite apporter des précisons suite à l'article paru à la une du journal FrontPageAfrica, Vol. 10 n ° 173 du jeudi 15 Septembre, 2016, sous le titre: «la trahison de l'Afrique ; et réaffirmer, au contraire, l'engagement du Libéria par rapport à la décision de l'Union africaine de soutenir la candidature de la République fédérale démocratique d'Éthiopie à l'élection du Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2017.
Dans son article, FrontPageAfrica a indiqué entre autres que, bien que l'Union africaine ait approuvé la candidature de l'Ethiopie pour le poste de Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union africaine tenu en janvier 2016, le Libéria conteste cette décision de l'Union Africaine en faveur du candidat de la France.
Au contraire, le Gouvernement de la République du Libéria souhaite confirmer son soutien à la candidature de la République fédérale démocratique d'Ethiopie, pour le poste de Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, conformément à une décision prise lors du 26éme sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine à Addis-Abeba, en Janvier 2016.
Le Gouvernement libérien affirme toutefois qu'avant la présentation de la candidature de l'Ethiopie à l'Union africaine pour examen et approbation ultérieure par l'organisation continentale, le Gouvernement français avait auparavant sollicité directement le soutien du Libéria à la candidature de la France pour le poste de Directeur général de l'OMS à la condition que le ministre libérien de la Santé Mme Bernice Dahn occupe le poste de Directeur général adjoint.
Compte tenu de ce qui précède, le Gouvernement libérien a accédé à la demande et a accepté de soutenir la candidature de la France. Cependant, à la lumière de la décision de l'Union africaine de soutenir la candidature de l'Ethiopie, et dans l'intérêt de maintenir l'image du Libéria en tant que membre respectable de l'Union africaine, le Gouvernement libérien a décidé de se conformer à la décision du reste de l'Afrique.
Par ailleurs, la France demeure un partenaire privilégié de la République du Liberia sur de nombreux autres fronts internationaux et locaux qui seront sans nul doute maintenus dans l'intérêt de nos deux pays.