Le rapport final de l'Enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB) publié mardi décrit d'abondantes preuves de violations graves des droits de l'homme par le gouvernement et des personnes qui lui sont associées, violations qui pourraient constituer des crimes contre l'humanité.
Au vu de leurs enquêtes qui « suggèrent des schémas de violations généralisées et systémiques », de l'histoire de violence inter-ethnique et d'impunité du pays et du danger d'une spirale de violence à grande échelle, les experts ont exhorté le gouvernement du Burundi, l'Union africaine, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Conseil de sécurité et d'autres acteurs internationaux à prendre une série de mesures robustes afin de préserver les réalisations obtenues dans le cadre des Accords d'Arusha et de la Constitution de 2005, qui ont conduit à la plus longue période de paix que le Burundi ait connue depuis son indépendance.
...