Après l'annonce de la réélection du président Ali Bongo à la tête du Gabon par la Cour constitutionnelle, l'Union africaine, dont le président tchadien Idriss Déby assure la présidence en exercice, a fait savoir qu'elle avait «pris acte» du verdict. Du côté des capitales influentes, la France, les Etats-Unis et le Maroc se sont aussi exprimés. Des réactions formulées en termes choisis.
La première grande capitale à s'être exprimée a été Washington par la voix de son ambassade à Libreville. La délégation américaine au Gabon « note la décision de la Cour constitutionnelle ». Elle appelle par ailleurs celle-ci à « publier les détails de ses procédures, par souci de transparence ». Les Etats-Unis appellent les deux parties au dialogue pour « panser les blessures d'un pays divisé ». Enfin, Washington s'inquiète des arrestations signalées dans les rangs de l'opposition, ainsi que de la perturbation du réseau Internet.
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