Le sommet sur la sécurité maritime a refermé ses portes, le 15 octobre dernier à Lomé, au Togo, sur des notes de satisfaction. C'est le moins que l'on puisse dire. Car une charte contraignante sur la sécurité maritime a été signée, à l'occasion, par une trentaine de pays africains. Ils s'engagent à échanger leurs informations et leurs expériences et à lutter ensemble contre la piraterie, les trafics ou encore la pêche illégale, tout en promettant de délimiter désormais leurs frontières maritimes. Et ce n'est pas tout.
L'Union africaine (UA) décide de créer un fonds de sûreté et de sécurité maritime. Et pour un meilleur suivi de ces accords, l'UA entend créer un comité de 15 ministres désignés pour trois ans. Autant de belles résolutions qu'il faudra maintenant mettre en œuvre. Car, les chefs d'Etat africains, faut-il le rappeler, sont coutumiers du fait. Ils savent adopter de très beaux textes, mais ils ne se donnent jamais les moyens ni la volonté politique de les appliquer.
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