Depuis que le Maroc a officiellement déposé, en septembre dernier, sa candidature pour réintégrer l'Union africaine (quittée en 1984 pour protester contre l'admission à l'OUA de la République arabe sahraouie démocratique), c'est à un véritable retour en force de la diplomatie marocaine que l'on assiste, le roi Mohammed VI quittant l'ombre de ses palais pour la chaleur caniculaire de pays africains qu'il a jusque-là délaissés.
Non seulement le Roi a vu juste en estimant que le temps est plutôt favorable à une percée historique de son Royaume dans l'institution panafricaine qui assiste impuissante à un effritement, en son sein, tel un effet de dominos, des soutiens du Front Polisario et de la République sahraouie (pas moins de 28 pays de l'Union africaine se rangeant derrière le Maroc et sa candidature et réclamant un gel pur et simple des activités de la RASD), mais, en s'investissant personnellement pour chercher du soutien à ce retour, il a choisi de se rendre dans cette partie de l'Afrique anglophone où il vient pour la première fois, après y avoir nommé, la semaine dernière, plus précisément le 13 octobre courant, de nouveaux ambassadeurs.
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