Niamey — Dans le cadre de l'accélération de la concrétisation de l'égalité et de l'équité du genre comme un fondement essentiel des interventions d'appui au développement, la CEA à travers son Bureau Sous-Régional pour l'Afrique de l'Ouest (BSR-AO) basé à Niamey au Niger et son Centre Africain pour le Genre basé à Addis-Abeba en Ethiopie, a organisé ce lundi 31 octobre 2016 dans les locaux de la Maison des Nations Unies (MNU) de Niamey, une journée de formation au profit de l'ensemble du personnel du Système des Nations Unies (SNU) sur la prise en compte de la dimension genre dans les programmes, activités et autres interventions.
Cette formation qui s'est déroulée sous forme d'un atelier très interactif, a réuni trente-neuf (39) participants des différentes agences du SNU (CEA, FAO, PNUD, UNFPA, PAM, UNODC) présentes au Niger y compris le personnel du BSR-AO, et cela à des fins de renforcer leurs capacités sur les concepts et les aspects méthodologiques dans un esprit de "Unis dans l'action".
Elle vient aussi en réponse au mandat du plan d'action à l'échelle du système des Nations Unies (ONU-SWAP, system-wide Action Plan) sur l'intégration de la dimension de genre. Ainsi, c'est le premier cadre de responsabilisation qui prend en compte le caractère transversal de la problématique d'équité hommes-femmes au sein du SNU, et qui vise à définir, surveiller et à faire progresser les entités des Nations Unies (NU) vers un ensemble commun de normes auquel elles devront adhérer pour que l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes deviennent une réalité.
Partant de l'analyse des orientations stratégiques et opérationnelles du plan cadre de l'assistance des Nations Unies (UNDAF) du Niger 2014-2018 et du diagnostic économique et social fait dans le Profil Pays 2015 du Niger, il a été démontré la nécessité de procéder à des analyses approfondies qui devraient conduire au travers des plans de travail respectifs à des actions multisectorielles impliquant les acteurs clés du développement que sont les administrations nationales et locales, les acteurs non gouvernementaux, les organisations de la société civile (OSC) et le secteur privé.
Les travaux de groupe effectués ont permis aux participants non seulement d'appliquer la méthodologie de prise en compte de la dimension genre dans la planification du développement mais aussi de déceler les faiblesses des deux (02) documents en termes de prise en compte de la dimension genre.
A la clôture de la session, les agences ont hautement exprimé leur satisfaction du fait de l'association de l'ensemble du personnel du système des NU à une telle initiative. Les participants ont été ravis du contenu inédit et très riche en termes d'apprentissage et de partage d'expériences.