Rien ne dit que les incidents du mois d'octobre n'ont pas poussé le président centrafricain, Faustin Archange Toudéra, à redescendre sur le terrain. Les incidents qui se sont soldés par des morts montrent que la République centrafricaine (RCA) n'a pas encore été entièrement sécurisée.
Certes, ces dérapages sont différents des exactions à grande échelle perpétrées par la Séléka après sa prise du pouvoir en 2013 dans le sillage de la chute du président François Bozizé. De même, ces glissements n'ont aucune commune mesure avec les excès des milices anti-balaka qui avaient été formés à la suite de la Séléka et qui avaient plongé le pays dans une spirale de tueries intercommunautaires. Ce nouveau regain de violence suscite néanmoins des inquiétudes.
...