Les agences du Système des Nations Unies, les Communautés économiques régionales (CER) d'Afrique centrale et leurs partenaires de développement tels que la Banque africaine de développement (BAD) se réuniront du 6 au 7 décembre 2016 à Libreville au Gabon pour permettre aux institutions d'Afrique Centrale de mieux comprendre la cohérence entre l'Agenda 2063 de l'Union Africaine (UA) et les Objectifs de Développement Durable du Système des Nations Unies (ONU) et la refléter dans leurs stratégies de développement et programmes d'activités.
Ceci sera dans le cadre de la septième session du Mécanisme Sous-Régional de Coordination de l'appui du Système des Nations Unies à la mise en œuvre des programmes de l'Union Africaine et du NEPAD en Afrique Centrale (MSRC-AC).
Convoquée par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), le but de la réunion est d'informer les partenaires du MSRC-AC des dispositifs et mécanismes appropriés de suivi-évaluation de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'union africaine (UA) et de l'Agenda 2030 des Nations Unies (ONU). De manière spécifique, il s'agira d'examiner dans quelle mesure le Système des Nations Unies pourrait apporter son soutien aux institutions sous régionales, non seulement dans la mise en cohérence mais également dans la mise en œuvre effective de ces deux agendas. Outre l'adoption d'une approche commune pour appuyer la mise en œuvre des deux agendas dans la sous-région, la réunion s'efforcera d'attribuer des rôles particuliers aux différents partenaires de la MSRC-AC sur cette démarche et d'établir une feuille de route pour l'élaboration du prochain Programme Commun Indicatif intégrant ces agendas.
Il est à noter que lors de la sixième session du Mécanisme tenu à Douala du 3 au 4 décembre 2014, une cinquantaine de délégués des Etats membres de la sous-région, de la Commission de la CEMAC, du Secrétariat Général de la CEEAC, des institutions spécialisées de ces communautés, d'organisations régionales et sous-régionales ainsi que des représentants des agences du Système des Nations Unies et de la BAD avaient note que l'exécution du deuxième Programme Commun Indicatif (PCI II) adopté en octobre 2013 avait enregistré quelques progrès mais qu'il était impératif de trouver des financements pour un certain nombre d'activités non entamées.
Au cours de cette période en question, il ressortait du bilan à mi-parcours du PCI II en que sur 79 activités recensées, 9 avaient été réalisées, à l'instar de l'étude sur l'exploitation du potentiel des industries extractives pour la transformation structurelle en Afrique Centrale et du programme d'appui à la mise en œuvre de la lutte anti vectorielle dans les zones d'endémie ciblées des pays de la CEMAC. Il y avait un total de 36 projets en cours de réalisation, parmi lesquels le lancement de la deuxième phase du projet d'aménagement de la route Mintom- Frontière Cameroun-Congo ainsi que le financement et le suivi de la mise en œuvre du projet d'aménagement de la route Mouila-Ndendé-Doussala-Dolisie Frontière Gabon-Congo. Les participants avaient également constaté que 35 activités n'avaient pas encore démarré. C'était le cas, par exemple, de l'étude du Chemin de fer Franceville-Mbinda entre le Gabon et le Congo et du projet d'appui au développement des applications sectorielles e-Commerce, e-Santé et e-Education, dénommé e-Ecole NEPAD.