Dakar — La faire parler a été facile car Selly (nom d'emprunt) a besoin de parler, de se confier, de dénoncer une tradition qu'elle ne comprend pas. Elle a juste 30 ans d'après sa pièce d'identité. Selly a mon âge et comme elle le répètera tout au long de cet interview ; elle n'est pas du tout une femme comme les autres.
Selly m'a donné rendez-vous à son lieu de travail ; cette jeune felle menue drapée d'une longue tunique qui cache tout son corps, est vendeuse de fruits aux abords du marché Sandaga. Elle est originaire de Dialocoto une communauté rurale dans la région de Tambacounda. Dans sa famille, toutes les femmes sont excisées. Selly me raconte cette journée qu'elle n'est pas prête d'oublier.
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