Addis-Abeba, En Éthiopie — Le Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l'Afrique, Abdalla Hamdok, a rencontré ce jeudi le Directeur général du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs, Edward Maloka, un membre du Panel de personnalités éminentes du MAEP, Youssouf Khayed et leurs équipes pour discuter de projets communs que les deux institutions entreprennent ; ce dans leur quête d'encourager la conformité des valeurs, des codes et des normes en matière de gouvernance politique, économique et responsabilité sociale entre les pays africains.
M. Hamdok loue l'incroyable histoire du partenariat entre la CEA et le secrétariat du MAEP depuis la création du Mécanisme. La coopération entre les deux a été officialisée dans un Protocole d'accord signé en août ici 2016.
Il félicite le PDG du MAEP pour les grandes réalisations faites depuis qu'il a pris fonction, telles que le taux le plus élevé en matière d'examen externe, l'augmentation du nombre de pays participant au mécanisme et la mobilisation accrue des ressources des États membres.
« Vos récentes réalisations ont contribué aux nouveaux mandats du MAEP de la courtoisie de l'Assemblée de l'Union africaine du rapport établi par le Président rwandais, Paul Kagame. Parmi ces réalisations, la nécessité de renforcer le MAEP pour suivre la mise en œuvre et superviser le suivi et l'évaluation dans des domaines clés de la gouvernance du continent », déclare M. Hamdok. « Rassurez-vous qu'à la CEA, nous continuerons à vous soutenir ».
La Gambie est le dernier pays à exprimer son souhait de rejoindre le MAEP.
Le MAEP, selon le rapport de Kagame, jouera également un rôle de premier plan dans le suivi et l'évaluation du plan de développement de 50 ans de l'Afrique, l'Agenda 2063 et l'Agenda mondial de 2030 pour les Objectifs de développement durable (ODD).
« Le nouveau mandat du MAEP renforce les perspectives d'une adhésion universelle grâce à la ratification du MAEP, ce qui lui offre une plus grande portée et lui permet d'avoir un plus grand impact dans la définition des nouvelles règles du paysage de la gouvernance de l'Afrique », déclare M. Hamdok.
Il dit que le soutien qu'apporte la CEA au Secrétariat du MAEP, dans sa nouvelle mission, concerne le suivi particulier des Objectifs de développement durable et de l'Agenda 2063 ; l'apport d'un appui technique et de soutien aux missions, aux missions d'examens externes, à la sensibilisation nationale et aux ateliers techniques ou sur la méthodologie, à l'harmonisation du Plan d'actions national du MAEP avec des plans stratégiques existants.
M. Khayed remercie la CEA pour le soutien continu au MAEP, en particulier, M. Hamdok, que je félicite de n'avoir jamais manqué aux réunions du MAEP.
« Je prie pour que vous « continuiez de diriger cette institution pour que nous continuions de travailler ensemble sur des sujets de préoccupation du continent », dit-il.
M. Maloka informe la réunion des activités entreprises par le MAEP qui concernent la volonté des pays tels que l'Ouganda, le Libéria, le Nigéria, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire, le Mozambique et l'Égypte d'être examinés cette année.
« Nous aimerions obtenir de l'aide de la CEA en matière de statistiques compte tenu des activités que nos équipes entreprennent dans différents pays pour s'assurer de la crédibilité des données contenues dans nos rapports », dit-il et ajoute le fait de redoubler d'efforts consistait à raccourcir le processus du MAEP.
Il dit que le rapport pour le Sommet de l'Union africaine en juin est prêt où seront présentés les rapports de progrès du Soudan et du Bénin.
Le MAEP est un instrument d'auto-surveillance auquel adhèrent ou non les États membres de l'Union africaine. Cela permet aux États membres de faire le suivi eux-mêmes dans tous les aspects de leur gouvernance et de leur développement socio-économique.