Les forces de sécurité turques ont arraisonné le 7 juin un navire qui battait pavillon congolais (RDC) aux larges des eaux internationales et qui dissimulait dans ses compartiments secrets plus d'une tonne d'héroïne (soit 1.071 kilos) estimée à 57 millions de dollars.
L'affaire fait grand bruit autant que celle de « Panama papers » qui, il y a quelques mois, avait ébranlé le microcosme politique. La différence, cette fois-ci avec la saisie mercredi 7 juin par les forces de sécurité turques de quarante sacs contenant 1.071 kg (2 361 lb) d'héroïnes, est que la RDC a des arguments à faire valoir pour clamer son innocence dans une affaire dont elle ne maitrise ni les tenants ni les aboutissants. Sur le dos de qui peut-on mettre ce qui est présenté comme la plus grande prise opérée conjointement par les forces navales turques, les garde-côtes et les forces spéciales de la province de Mersin ? Une question qui taraude bien des esprits au regard des pistes qui se présentent, les unes aussi plausibles que les autres.
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