Afrique de l'Ouest: Le Conseil des Ministres de l'UEMOA scrutent les conditions d'une croissance accélérée

Session Ordinaire du Conseil des Ministres de l'UEMOA, Dakar le 30 Juin 2017.
30 Juin 2017

La situation économique et monétaire de l’Union au 31 mars 2017 est l’un des points saillants soumis à l’appréciation du Conseil des Ministres de l’UEMOA lors de sa session de ce vendredi 30 juin 2017. Des analyses seront faites sur la base d’un contexte marqué par une activité économique de l’Union qui a avait enregistré un taux de croissance de 6,7% en 2016 après 6,3% en 2015. Des mesures sont ainsi attendues pour consolider les acquis et accélérer le rythme de progression.

Un ordre du jour riche et varié a été soumis par les Organes et Instituions de l’Union, à l’appréciation du Conseil des ministres de l’UEMOA, lors de la session ordinaire tenue ce vendredi 30 juin au siège de la Banque la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), situé à Dakar.

Le rapport sur la situation économique et monétaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) au 31 mars 2017 est l’un de point culminant de cette rencontre capitale.

Le président en exercice du Conseil des Ministres, en l’occurrence M. Amadou Ba, fait savoir que le Conseil s’appuiera sur l’évolution récente et les perspectives économiques de l’Union qui y sont décrites pour décider des mesures appropriées visant la consolidation des acquis et l’accélération du rythme de progression de l’activité économique dans les États membres de l’Union.

D’importantes recommandations sont attendues de ce conclave qui se tient dans un contexte où l’activité économique de l’Union a, selon M. Ba, enregistré un taux de croissance de 6,7% en 2016 après 6,3% en 2015.

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Dans l’ensemble, souligne le président du Conseil des Ministres, « l’activité a bénéficié d’une bonne tenue du secteur primaire, d’un dynamisme des BTP et d’un maintien des performances au niveau des transports et des communications ».

Cette situation sous-régionale semble suivre le tempo au niveau international où les perspectives de l’économie, au niveau mondiale, devraient, selon Amadou Ba, s’accélérer, en passant de 3,1% en 2016 à 3,5% en 2017 puis 3,6% en 2018. Ceci avec une reprise de l’investissement, de l’industrie manufacturière et du commerce.

Entre autres points au titre de la BCEAO, le Conseil se prononcera sur les implications pour l’UMOA, de la migration des statistiques monétaires vers les normes les plus récentes du Fonds Monétaires internationales (FMI) et de la production des comptes nationaux des Etats membres de l’Union selon les normes SCN 2008.

Le président du Conseil, par ailleurs, Ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, fait savoir que l’occasion sera aussi saisie pour examiner la proposition de plafonds d’indemnisation des déposants et de taux de contribution des adhérents au Fonds de Garanties des Dépôts dans l’UMOA (FGD-UMOA).

Par ailleurs, poursuit M. Ba, la Banque Centrale informera le Conseil des Ministres, des décisions de la réunion du Comité de Politique Monétaire de la BCEA tenue le 7 juin 2017, et de la révision du cadrage macroéconomique des pays de l’UEMOA pour les années 2017 et 2018.

La BCEAO devra communiquer également des informations sur la balance des paiements et la position extérieure globale de l’UEMOA au titre de l’année 2015. Elle informera enfin, selon M. Ba, sur l’état d’avancement du projet de promotion des Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC) dans l’UEMOA.

Il faut rappeler que la présente réunion se tient au lendemain du séminaire ministériel consacré au rapatriement des recettes d’exportation.

Un rencontre au cours de laquelle, l’avis du Conseil a été sollicité sur les perspectives de convergence en 2019 des Etats membres et la mobilisation des recettes fiscales pour identifier les niches exploitables dans le cadre de la réglementation communautaire.

Toujours à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres de l’UEMOA, au titre de le Commission de l’UEMOA, examinera le Rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale du mois de juin 2017.

Le Conseil devra également statuer sur les modalités de rééchelonnement de la dette de la Guinée-Bissau au titre du droit d’entrée et des impayés autres que sur les prêts.

Il devra, au titre du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers, examiner les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ainsi qu’un projet de collectif budgétaire de l’exercice 2017.

Il attend, par ailleurs, des informations sur les activités du marché financier régional au cours de l’année 2016 et du premier trimestre 2017.

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