Vendredi soir 21 juillet, les journalistes du journal Iwacu, l'un des rares médias encore en activité au Burundi, ont organisé une cérémonie pour commémorer une année de disparition de leur collègue Jean Bigirimana, le 22 juillet 2016, alors qu'il était à quelques kilomètres de Bujumbura. Il aurait été arrêté par les tout puissants services de renseignement. Une commémoration placée sous le signe de l'espoir, malgré les moments de découragements. La justice burundaise est restée muette sur ce dossier jusqu'ici, malgré une plainte contre X, les témoins de son arrestation, etc. Retour sur la disparition de ce journaliste dans un pays en crise depuis deux ans qui a rétrogradé dans le classement de RSF en ce qui concerne la liberté de la presse.
Il y a un an jour pour jour, Jean Bigirimana quittait son domicile de Bujumbura pour la petite localité de Bugarama, à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale du Burundi, pour y rencontrer un contact. Il part ce matin-là en promettant à son épouse qu'il rentrerait déjeuner. Ni sa femme, ni ses deux enfants ne le reverront plus.
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