Il l'avait dit, en son temps, que lui, Salifou, n'est pas un «yes man»! Et le voilà au centre de tous les intérêts et de toutes les attentions politiques du moment. Peu de temps après avoir présenté ses lettres de créances, à Vienne, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso en Autriche, Salifou Diallo, dont la sortie du gouvernement, le jour de Pâques 2008, a fait grand bruit dans l'opinion, est à nouveau au cœur de l'actualité.
Et, avec lui, son projet d'offrir un enterrement de première classe à la IVe République, en donnant naissance, dans une Ve République «consensuelle», à un régime parlementaire, dans lequel le vrai détenteur de l'Exécutif sera un Premier ministre, responsable devant le Parlement.
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