Quand le coureur de jupons drague une crédule demoiselle, il lui chuchote qu'elle est plus torride que Rihanna, plus pimpante que Beyonce.
Ou pour faire local, sa tronche mieux « sculptée » par le Seigneur que celle de Vivi ex-Ndour, sa silhouette plus fine que celle de Coumba Gawlo, ses formes plus généreuses que celles d'Arame Thioye (elle est où celle-là), la poitrine plus... (tout doux, on est dans un pays de croyants). Ça, c'est avant la lassitude, l'ennui, les chamailles. C'est un jeu de dupe et de pipeau. Mais, en voulant abusivement jouer avec les flammes de la pulsion, de l'impulsion, on finit souvent dans « des couvertures en bandes de coton, sur une claie de jonc tissé et consolidé par des lattes » (Abdoulaye Sadji, Tounka). N'galka Guèye, illustre descendant d'une légendaire famille, « merveilleux pêcheur et lutteur grandiose », subit ce triste sort.
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