Le Parc industriel international de Diamniadio, érigé à quelques kilomètres de la capitale sénégalaise, a le vent en poupe. Plus de 40 entreprises sont prêtes à s’y s’installer. Le démarrage des activités est annoncé pour le mois de décembre 2017. Deux entreprises chinoises, une Tunisienne et une du Sénégal vont ouvrir le bal.
L’Agence pour la promotion des investissements (Apix) a dû démarcher ferme pour parvenir à intéresser autant d’acteurs du secteur privé au projet du Parc Industriel International de Diamniadio dont elle est l’administratrice.
Face à la presse, au terme d’une visite des installations, ce mercredi 27 septembre avec des hommes d’affaires chinois, le Directeur Général de l’Apix annonce que des contrats ont été signés avec deux entreprises chinoises, une Tunisienne et une Sénégalaise.
Son homologue de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), M. Momath Ba, lui emboitant le pas, révèle que « Nous avons une banque de données de plus de 40 entreprises qui sont prêtes à s’installer. Nous sommes en train de développer la deuxième phase sur 40 hectares après une première partie de 53 hectares».
Pour amener plus d’investisseurs étrangers, les autorités sénégalaises ont fait le choix de conférer à cette plateforme un statut de Zone économique spéciale. Ce qui, de l’avis de Mountaga Sy, constitue unchapitre intéressant pour permettre la création massive d’emplois et de la richesse.
Tenue en marge du 3ème Forum sur « Investir en Afrique », cette visite des installations du Parc industriel international de Diamniadio a permis aux chargés de la promotion de l’investissement au Sénégal d’exposer aux investisseurs dont la majorité sont des Chinois les opportunités fortes de la zones. « On a un cadre juridique, fiscal et règlementaire stabilisé. Mais aussi, on a des infrastructures physiques pour accueillir les investisseurs », renchérit M. Sy.
Au-delà, des hangars, poursuit M. Sy, « nous avons aussi démontré la disponibilité du pôle technique pour assurer une énergie de qualité et fiable. Nous avons également fait la présentation de la plateforme de Sandiara qui a la possibilité d’accueillir plus de 60 entreprises au niveau de laquelle opèrent quatre entreprises. Une plateforme intégrée qui implique l’habitat, des plateformes d’éducation avec une alternance école-entreprise ».
Momath Ba, directeur général de l’Aprosi place cette visite dans le cadre de la continuité des relations entre la Chine et le Sénégal. « L’objectif était pour nous dans ces deux dernières années de construire des hangars pour installer les investisseurs étrangers et locaux pour créer de l’emploi et montrer que le Sénégal est un hub industriel ». Et de conclure : « Je pense que cela a été un pari réussi, les installations sont prêtes et vont être bientôt en exploitation ».