Si les jurés Nobel désignaient Ngugi wa Thiong'o, c'est un message intéressant qu'ils enverraient : la mise en valeur des langues marginalisées par la colonisation. Le nom de cet écrivain kényan circule d'ailleurs depuis plusieurs années à Stockholm. L'Académie suédoise ferait en outre un clin d'œil à la démocratie, sachant que, sentence rare, la Cour suprême à Nairobi a invalidé le 20 septembre l'élection présidentielle.
Avec sept millions de locuteurs, le kikuyu (orthographié aussi gikuyu) est la première des soixante-quatre langues parlées au Kenya. Le pays compte deux langues nationales, l'anglais et le swahili, mais très peu d'habitants les possèdent comme langue maternelle.
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