Dans la pétition déposée le 20 octobre au bureau de l'institution, il est reproché au président de la chambre basse de violer la Constitution et le règlement d'ordre intérieur en bloquant systématiquement toutes les motions de censure qui émanent de la famille politique via des contre-motions incidentielles souvent improvisées pour le besoin de la cause.
Les députés de l'opposition entendent aller jusqu'au bout dans leur croisade contre le président de l'Assemblée nationale. Ce qui, au départ, ressemblait fort à une requête anodine pour laquelle beaucoup avaient parié qu'elle allait se terminer en eau de boudin, vient de prendre une tout autre dimension avec le dépôt de la pétition contre Aubin Minaku. C'est le 20 octobre que les députés de l'opposition se sont livrés à cet exercice réglementaire sans déroger à la pratique parlementaire. Cinquante d'entre eux ont pu signer cette pétition transmise à l'organe de la loi, via son service courrier conformément au règlement intérieur régissant le fonctionnement de la chambre basse. Ainsi donc, en vertu de ce règlement, le vice-président de l'Assemblée nationale, Floribert Kabinda Luhonge, est habilité à convoquer une plénière dans les 48 heures pour statuer sur le sort du président Aubin Minaku.
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