Partant de ce constat, le chercheur a réitéré l'impératif de recourir à l'agriculture de conservation qui se présente comme une alternative à l'agriculture conventionnelle, afin d'atténuer les effets des changements climatiques, surtout que notre agriculture souffre déjà des difficultés de la pénurie d'eau, de l'intensité de la sécheresse, de l'érosion (on perd chaque année une superficie variant entre 10 mille et 15 mille ha de terres à cause du labourage excessif) et de la dégradation de la fertilité des sols (les matières organiques dans les sols représentent aujourd'hui 1,5%, alors qu'ils étaient à hauteur de 2,5% il y a quelques décennies).
Cheikh M'hamed a précisé que l'agriculture de conservation, utilisée notamment dans les grandes cultures et les cultures léguminieuses, consiste en une nouvelle approche avec un ensemble de pratiques agricoles qui visent à renverser le processus de dégradation des sols, l'amélioration de la production et la préservation de l'environnement.
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